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Actualités - OPINION

Lech Abou Rizk ?

La visite du pape polonais au Liban aurait-elle inspiré la naissance d’un Lech Walesa national?
Omar Karamé l’a pressenti, semble-t-il, en «félicitant» Elias Abou Rizk pour son incarcération et en lui attribuant d’ores et déjà un rôle de leader politique.
Pourquoi, dans le sillage des verdicts d’invalidation prononcés par le Conseil constitutionnel, la détention de l’ancien (?) président de la CGTL nous donne-t-elle l’impression d’une éclaircie dans le ciel antidémocratique qui pèse depuis des années sur le pays?
Parce que le grief de l’usurpation de titre et de pouvoir ne tient pas, la justice ne s’étant pas encore prononcée là-dessus; parce que Zoghbi bat en retraite en se proposant de retirer sa plainte; parce que l’air «pollué» de l’arène politique (Hobeika dixit) n’a pas encore contaminé Abou Rizk.
En d’autres termes, le leader syndical a les mains propres. Il a choisi de jouer la carte de la non violence qui a déjà payé dans les régimes les plus totalitaires, notamment en Pologne. Walesa n’a-t-il pas triomphé du communisme et de sa police impitoyable? Pourquoi pas Abou Rizk?
L’injustice éclate aujourd’hui au grand jour. Gageons que le responsable syndical sera bientôt relâché, ou mieux encore, réhabilité dans ses fonctions. Dans le cas contraire, en effet, les autorités auront auréolé le détenu d’un prestige et d’une popularité inégalés.

José JAMHOURI
La visite du pape polonais au Liban aurait-elle inspiré la naissance d’un Lech Walesa national?Omar Karamé l’a pressenti, semble-t-il, en «félicitant» Elias Abou Rizk pour son incarcération et en lui attribuant d’ores et déjà un rôle de leader politique.Pourquoi, dans le sillage des verdicts d’invalidation prononcés par le Conseil constitutionnel, la détention de...