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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Arslan : les attachés à l'émigration recevront des titres de voyage diplomatiques

Le ministre des Emigrés, M. Talal Arslan, a affirmé que les attachés à l’émigration dont l’affectation a été approuvée par le Conseil des ministres, le mardi 27 mai, recevront des titres de voyage diplomatiques conformément à la loi qui est très explicite à ce niveau soulignant par ailleurs qu’il aurait souhaité ne pas être impliqué dans une polémique médiatique qui n’a pas beaucoup de sens au moment où les émigrés libanais sont soumis à de fortes pressions dans les pays du continent africain.

M. Arslan s’en est pris à la position du ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, qui considère la nomination des attachés à l’émigration comme anticonstitutionnelle.

Selon M. Arslan, la seule réponse à donner à ceux qui protestent est de leur demander de se référer à la législation, au décret d’application et à la décision du Conseil des ministres approuvée à l’unanimité. «Je ne veux pas m’impliquer dans une polémique. Ce qui m’importe est que le ministère des Emigrés fonctionne. Il n’est point un Etat dans l’Etat. C’est un ministère principal qui a été créé en vertu d’un décret».
Au sujet de l’enchevêtrement des prérogatives entre le ministère des Emigrés et celui des Affaires étrangères, M. Arslan a déclaré que son ministère a été créé en vertu d’un projet de loi présenté par le ministre des Affaires étrangères en 1993 et par la suite des décrets organisationnels ont été promulgués et signés par le président de la République, le chef du gouvernement et le ministre des Affaires étrangères ainsi que par l’ancien ministre des Emigrés.
«Que celui qui se sent gêné par l’existence d’un ministère des Emigrés soumette au vote du Parlement une proposition de loi signée par deux ou trois députés concernant l’abolition de ce ministère».
Prié de dire si le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, a des griefs personnels à son encontre, M. Arslan a déclaré qu’il fait personnellement une nette distinction entre la chose publique et la vie privée. «Au Liban, le problème est que les lois existent mais ne sont pas appliquées», a-t-il dit.
Le ministre des Emigrés, M. Talal Arslan, a affirmé que les attachés à l’émigration dont l’affectation a été approuvée par le Conseil des ministres, le mardi 27 mai, recevront des titres de voyage diplomatiques conformément à la loi qui est très explicite à ce niveau soulignant par ailleurs qu’il aurait souhaité ne pas être impliqué dans une polémique médiatique...