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Actualités - CHRONOLOGIE

Le paysage audiovisuel laissé à l'abandon et les télévisions sans licences s'impatientent

Les télévisions fonctionnant sans licence d’exploitation s’impatientent. Entre-temps, les attributions de la commission technique chargée de répartir des canaux et ondes sur les médias audiovisuels (radios et télévisions), et de définir la capacité d’absorption de l’espace libanais, sont gelés, et les moyens techniques qui la mettront en mesure de se prononcer n’ont toujours pas été mis à sa disposition.
C’est une délégation représentant quatre chaînes se trouvant dans ce gênant provisoire, qui a rendu visite hier au directeur général du ministère de l’Information, M. Mohammed Obeid, pour lui demander l’accélération de la procédure visant à leur légalisation. La délégation comprenait MM. Hussein Rahal («Manar») Ziad Chjoueri (ICN), Samir Rizk (NTV) et Pierre Azar, Ghaleb Kandil et Osman Majzoub, (Machrek).
Les représentants des chaînes ont demandé la publication de l’avis du Conseil supérieur de l’audiovisuel dans les plus brefs délais, ainsi que la mise en œuvre du plan technique d’affectation des canaux et ondes. Ils ont justifié leur demande en affirmant qu’une véritable «hémorragie» menace les télévisions en question, en raison de l’incertitude qui plane sur leur sort, qui empêche tout investissement à long terme et le développement de leurs services publicitaires.

Des semaines encore...

De son côté, M. Obeid a révélé à ses visiteurs que le CSA a déjà remis son rapport aux autorités, mais que cet organisme n’est habilité à se prononcer que sur l’aspect administratif, financier et légal des dossiers. Quant au rapport technique, ajoute M. Obeid, il est du ressort de la commission de réglementation de la diffusion radio et télévisée, qui coiffe la commission technique proprement dite. Cette commission est présidée par M. Obeid. Et le directeur du ministère de l’Information d’ajouter qu’à ce niveau, «il n’y a pas de nouveau», et que le paysage audiovisuel actuel, comprenant les stations autorisées et celles qui ont exceptionnellement obtenu la permission de poursuivre leurs émissions, a dépassé le cadre technique prévu par la commission.
A ce sujet, M. Obeid a précisé que le décret fixant les attributions de la commission technique en question est «gelé sans raison», et que l’équipement technique permettant à cette commission de remplir sa tâche n’a pas encore été mis à sa disposition. Une fois que ces conditions seront remplies, il faudra quelques semaines pour que cette commission technique se prononce sur les demandes.
Les télévisions fonctionnant sans licence d’exploitation s’impatientent. Entre-temps, les attributions de la commission technique chargée de répartir des canaux et ondes sur les médias audiovisuels (radios et télévisions), et de définir la capacité d’absorption de l’espace libanais, sont gelés, et les moyens techniques qui la mettront en mesure de se prononcer n’ont...