Dans un communiqué, le secrétaire général du BN Ibrahim Estéphan a fait la déclaration suivante: «Au sujet des appels sincères pour un dialogue entre le patriarche maronite et les autorités syriennes, le Bloc national, tout en prenant en considération l’importance des appels contenus dans l’Exhortation apostolique post-synodale pour une ouverture (du Liban) en direction des pays arabes, s’oppose à tout accord avec la République arabe syrienne avant l’application des deux conditions suivantes:
— «Retrait des troupes syriennes de l’ensemble du territoire libanais,
— «Libération de tous les détenus politiques (libanais) dans les prisons syriennes».
M. Estéphan a d’autre part estimé que «toute négociation sur des questions politiques et nationales est du seul ressort d’un gouvernement équilibré d’union nationale qui serait formé après une réconciliation nationale et qui œuvrerait à l’ombre de la souveraineté libanaise libre».
Les écoutes téléphoniques
Sur un autre plan, le BN s’est déchaîné contre «les violations des libertés et les pratiques humiliantes de la part des services de renseignements dans l’affaire des écoutes téléphoniques».
Selon le BN, ces pratiques, «rendues possibles à l’ombre de l’occupation, touchent tout le monde, peut-être même le président de la République, en tout cas certainement le chef du gouvernement, le président du Parlement, les ministres, les chefs des communautés et les citoyens».
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