En effet, réunis à l’école secondaire de Horj, les instituteurs du public se sont montrés déterminés à poursuivre l’escalade préconisée par le Bureau des enseignants jusqu’au boycott de la correction des épreuves officielles si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Dans ce cadre, la Ligue a imputé à l’Etat la responsabilité de la grève en dénonçant «la politique d’atermoiement» des autorités. Elle a rappelé que les responsables s’étaient engagés à donner satisfaction aux enseignants durant le mois de mai, «sans pour autant tenir leurs promesses».
D’autre part, le communiqué a mis en garde contre «l’abolition de la spécificité de la profession d’enseignant (...) car une telle mesure aboutirait à la réouverture du dossier de l’échelle des salaires».
Parmi les principales revendications des enseignants, retenons: le droit de l’instituteur à une retraite égale à 100% de son salaire après 25 ans de service; le paiement du salaire minimum et son augmentation de 20% à titre de vie chère, la création d’une caisse mutuelle.
Par ailleurs, la fédération nationale des syndicats a appuyé la cause des enseignants, appelant l’Etat à satisfaire rapidement leurs revendications pour «sauvegarder le droit de l’enseignant et celui des élèves à bénéficier d’une année scolaire complète».
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