Les deux tués sont Hassan Saïd, fils d’un important homme d’affaires établi à Freetown, Jamil Saïd, et Walid Roumiyé. Le frère de Hassan Saïd et le fils d’un autre émigré, Elia Harb, ont été blessés.
Aucune information n’était disponible hier soir à Beyrouth sur les circonstances de ces événements, les communications étant interrompues entre le Liban et la Sierra Leone. Toutefois, selon une source policière à Freetown, citée par l’AFP, Hassan Saïd a été abattu dimanche par un homme en uniforme militaire, alors que le domicile de son père, à l’ouest de Freetown, était attaqué par un groupe.
A Beyrouth, on indiquait hier au ministère des Emigrés que des bandes armées procédaient à des pillages systématiques dans la capitale sierra leonaise. «Des cadavres de civils assassinés jonchent les rues et on estime qu’il existe des Libanais parmi eux», a-t-on ajouté de même source.
Le ministre des Emigrés Talal Arslane a précisé dans un communiqué qu’une chambre d’opérations opérant 24 heures sur 24 a été créée au ministère sous l’égide du directeur général du ministère Haytham Jomaa pour suivre les développements , Sierra Leone.
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