Le CDR rejette les accusations du représentant de Greenpeace

Le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) a répondu à la déclaration du représentant de Greenpeace en Méditerranée, M. Fouad Hamdane, qui l’avait accusé de «désinformation» concernant sa politique de protection de l’environnement.
Dans un communiqué publié hier, le CDR déclare que les «intentions de M. Hamdane ne sont pas saines», accusant le militant écologiste de «manque d’objectivité».
L’instance chargée d’exécuter la plupart des projets de reconstruction du pays rappelle que, depuis 1994, elle publie un bulletin biannuel pour faire le point des progrès réalisés sur les différents chantiers. «Ce rapport comporte généralement les noms des projets, ceux des sociétés qui les exécutent, ainsi que leurs coûts. A ce jour, nous en avons fait paraître six,sans compter le bulletin spécial publié en octobre dernier, faisant le point de tout ce qui a été réalisé entre 1992 et 1996», indique le CDR.
Le communiqué ajoute que le Conseil «exécute les plans du gouvernement relatifs au développement, en coopération avec l’administration et les institutions publiques concernées. Le CDR fait preuve de transparence et de précision aussi bien dans l’exécution des projets que dans ces contacts avec les médias».
Le CDR déclare en outre que ses services avaient organisé (le 15 janvier 1997) à l’intention de M. Hamdane et à la demande de ce dernier, une visite d’inspection dans les usines d’incinération d’Amroussié et de la Quarantaine.