Dans une conférence de presse, M. Barsoumian s’est élevé contre certains parlementaires qui ont soulevé la question de l’opportunité du maintien d’un ministère du Pétrole si un ministère autonome de l’Industrie est créé. Cette question d’opportunité a été évoquée lors de la réunion mardi dernier de la commission parlementaire de l’Economie présidée par le député Mohamed Fneich en présence des ministres d’Etat pour l’Industrie, M. Nadim Salem, et du ministre de l’Economie, M. Yassine Jaber.
Selon M. Barsoumian, des parlementaires, membres de cette commission, n’ont jamais demandé à être informés des réalisations de son département pour qu’ils puissent être en mesure de s’interroger sur les raisons qui justifient son maintien. «Le seul fait de réduire ses prérogatives ne constitue pas un argument suffisant pour amener ces responsables à s’interroger sur les motifs dictant son maintien», a-t-il dit.
Répondant à une question au sujet du domaine qui reste réservé à son département après la dissociation des ministères du Pétrole et celui de l’Industrie, M. Barsoumian a déclaré que, jusqu’à présent, rien n’a changé dans les attributions de son département. «L’on attend encore la décision proclamant la dissociation des deux ministères et la délimitation de leurs attributions», a-t-il ajouté.
M. Barsoumian a appelé ceux qui s’interrogent sur les raisons de la création d’un ministère autonome de l’Industrie à adresser cette question au gouvernement.
Le ministre du Pétrole a estimé que la création de trente portefeuilles ministériels puis la subdivision de certains en de nouveaux départements, sans fondement légal ou raison valable, ne sert nullement les intérêts du pays.
Il a réclamé «la création d’un ministère du Plan au lieu d’œuvrer à la création d’un ministère artificiel».
M. Barsoumian a critiqué la subdivision du ministère de l’Education en trois départements souhaitant par ailleurs la révision de telles décisions.
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