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Actualités - INTERVIEWS

Aoun craint d'être assassiné s'il regagne le Liban

Le général Michel Aoun redoute d’être assassiné s’il regagnait le Liban.
Dans une interview hier, au quotidien «Al-Hayat» l’ancien chef du gouvernement militaire a accusé «les autorités en place ou celles qui les soutiennent», dans une allusion à la Syrie, d’être «à l’origine des menaces» qui pèsent sur sa vie.
L’Etat est un «Etat de mafieux qui se cachent derrière des dossiers et ne veulent pas ma présence. Ils feront en sorte de l’empêcher en créant de toutes pièces un louche incident», a-t-il dit.
La justice avait réactivé en février un procès pour détournement de fonds publics contre le général Aoun.
Le général a par ailleurs estimé qu’il existe «trois possibilités pour une solution au Liban: le consensus, la laïcisation ou la fédération».
Il a estimé que la visite «historique» du pape Jean-Paul II le week-end dernier au Liban pourrait «provoquer une transformation, sinon sur le plan interne, du moins dans la vision (du monde) par rapport à la crise libanaise».
Le pape, a-t-il dit, a lancé un appel «positif et impartial» au dialogue pour parvenir à un accord sur les principes qui «renforcent l’Etat et sa stabilité».
Selon lui, «la priorité doit être accordée au recouvrement de la liberté de décision politique». «L’occupation (par Israël) d’une partie du Liban-Sud n’annihile pas la souveraineté et n’ôte pas la liberté de décision, ce que fait par contre l’occupation de Beyrouth», a-t-il ajouté.
Le général Michel Aoun redoute d’être assassiné s’il regagnait le Liban.Dans une interview hier, au quotidien «Al-Hayat» l’ancien chef du gouvernement militaire a accusé «les autorités en place ou celles qui les soutiennent», dans une allusion à la Syrie, d’être «à l’origine des menaces» qui pèsent sur sa vie.L’Etat est un «Etat de mafieux qui se cachent...