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Actualités - CHRONOLOGIE

Les autorités britanniques s'attaquent au syndrome de la guerre du Golfe

LONDRES, 12 Mai (Reuter). — Le gouvernement britannique a annoncé son intention de développer les recherches sur le «syndrome de la guerre du Golfe», une série de troubles affectant près de 4000 soldats anglais impliqués dans le conflit de 1991.
V«Nous avons l’obligation d’examiner de manière approfondie et dans un esprit de solidarité les maladies dont souffrent certains de ceux qui ont servi leur pays et de fournir toutes les ressources nécessaires à leur traitement», souligne dans un communiqué le nouveau ministre des Forces armées, John Reid.
«Les anciens (de la guerre du Golfe) ont le droit d’attendre de nous que nous prêtions attention à leurs problèmes de façon urgente. Cette dette d’honneur incombe à notre gouvernement», ajoute-t-il.
John Reid s’est engagé à mettre en œuvre un plan d’assistance en quatre points promis durant la campagne électorale. Le ministre va dans un premier temps rencontrer les anciens du Golfe et leurs représentants pour évoquer leurs ennuis de santé et les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien.
Ce plan prévoit également le développement des programmes de recherches sur ce syndrome.
Les travaillistes avaient dénoncé durant la campagne les atermoiements des conservateurs face à ce phénomène, qui fait l’objet d’un débat national aux Etats-Unis. Le gouvernement de John Major récusait le terme de «syndrome», arguant d’une multiplicité de causes pour expliquer les troubles observés après le conflit.
Les militaires affectés par le syndrome de la guerre du Golfe souffrent de nausées, de fatigue chronique, d’asthme, d’affections dermiques, de dépression ou de stress.
Les chercheurs ont mis en évidence un lien entre ces maladies diverses et les gaz neuroplégiques et autres pesticides auxquels les soldats auraient pu être exposés durant la guerre du Golfe.
Certains soldats estiment à l’inverse sur la base de recherches américaines qu’un «cocktail» immunisant prescrit aux militaires contre les armes chimiques irakiennes pourrait être à l’origine du syndrome.
Sur les 51.000 Britanniques qui ont pris part à la guerre du Golfe, 4,000 souffrent de maladies.
LONDRES, 12 Mai (Reuter). — Le gouvernement britannique a annoncé son intention de développer les recherches sur le «syndrome de la guerre du Golfe», une série de troubles affectant près de 4000 soldats anglais impliqués dans le conflit de 1991.V«Nous avons l’obligation d’examiner de manière approfondie et dans un esprit de solidarité les maladies dont souffrent...