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Actualités - CHRONOLOGIE

Attachés à l'émigration : le conflit persiste

Malgré la visite papale, malgré les efforts intenses déployés par M. Rafic Hariri pour les rabibocher, la glace n’est toujours pas rompue entre le chef de l’Etat et le président de la Chambre. Ce dernier s’obstine en effet à obtenir totalement gain de cause dans l’affaire des attachés à l’Emigration dont il exige la désignation. Il a ainsi rejeté un compromis prévoyant que dans un premier mouvement on nommerait six de ces fonctionnaires. Devant cette intransigeance, une réunion aussi discrète qu’officieuse a groupé autour du président de la République, le président du Conseil et les deux ministres concernés, MM. Farès Boueiz (A.E.) et Talal Arslane (Emigrés). Il a été décidé de s’en remettre là aussi, comme pour la nouvelle faculté créée au sein de l’U.L. ou comme pour le report de municipales, à l’arbitrage de la justice administrative, en l’occurrence le Conseil d’Etat qui a donc été saisi du dossier aux fins d’avis.
Du côté des «amalistes», on s’étonne que «le gouvernement et le ministère des Affaires étrangères se contredisent: ce sont eux en effet, qui, lorsque M. Ali el-Khalil était ministre des Emigrés, avaient pris l’initiative d’organiser un concours pour le recrutement d’attachés à l’Emigration».
L’affaire reste donc à suivre, l’étonnement changeant de camp: on se demande en effet dans les cercles officiels comment à l’occasion de la venue du pape, le chef du Législatif a pu trouver moyen, même à Baabda, d’éviter autant que faire se pouvait de se trouver aux côtés des autres dirigeants...
Ph. A-A.
Malgré la visite papale, malgré les efforts intenses déployés par M. Rafic Hariri pour les rabibocher, la glace n’est toujours pas rompue entre le chef de l’Etat et le président de la Chambre. Ce dernier s’obstine en effet à obtenir totalement gain de cause dans l’affaire des attachés à l’Emigration dont il exige la désignation. Il a ainsi rejeté un compromis...