Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

La guerre intersyndicale se poursuit devant les tribunaux

Il ne se passe plus un jour sans que les tribunaux ne soient saisis de nouvelles plaintes présentées par les différents syndicats en conflit depuis les élections controversées du 24 avril dernier qui ont porté à la tête de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) une direction jouissant du soutien du pouvoir.
Trois fédérations syndicales alliées à M. Elias Abou Rizk, qui dirige la branche de la CGTL hostile au gouvernement, ont répondu hier aux conclusions présentées par la partie adverse (en l’occurrence, la CGTL-Ghanim Zoghbi).
Le texte de la réponse a été envoyé au président du tribunal de première instance, M. Nehmé Lahoud, par la Fédération des typographes, la Fédération des ouvriers du bâtiment et des menuiseries et la Fédération des chauffeurs de taxis.
Le texte précise que la partie adverse «ne répond nullement aux arguments juridiques soulevés dans les pages 2 à 7 incluses» de la plainte initiale présentée par les trois fédérations.
Selon le texte de la réponse, la CGTL-Zoghbi n’a pas évoqué dans les conclusions présentées au juge Lahoud les arguments-clés développés par les plaignants, à savoir la composition du collège électoral qui a élu la direction de M. Zoghbi.
La réponse indique en outre que les conclusions de la partie adverse n’évoquent pas le fait que le procès-verbal des élections de la CGTL-Zoghbi ne mentionne pas de quelle manière les délégués au collège électoral ont été choisis par leurs fédérations respectives.
Toujours sur le plan syndical, le département des affaires ouvrières du Parti socialiste progressiste (PSP) a mis l’accent sur la nécessité de préserver l’indépendance du mouvement syndical libanais et d’intensifier les efforts en vue de réunifier la CGTL.
Dans un communiqué publié hier, le département ouvrier a démenti les informations publiées par la presse selon lesquelles les principaux responsables syndicaux du PSP sont hostiles à la position adoptée par le parti lors des dernières élections de la CGTL. Rappelons que M. Joumblatt avait appuyé la direction de Ghanim Zoghbi. Toutefois, le vice-président de la CGTL, M. Sleimane Hamdane (par ailleurs membre du PSP), avait soutenu M. Abou Rizk, ce qui lui a valu d’être radié des rangs du parti quelques jours plus tard. Le département ouvrier a accusé «la dactylo» (dans une allusion aux services de renseignement) d’être derrière la publication de ce genre de nouvelles dans la presse.
Il ne se passe plus un jour sans que les tribunaux ne soient saisis de nouvelles plaintes présentées par les différents syndicats en conflit depuis les élections controversées du 24 avril dernier qui ont porté à la tête de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) une direction jouissant du soutien du pouvoir.Trois fédérations syndicales alliées à M....