PARIS, 7 Mai (AFP). — Jacques Chirac a pris la tête du combat de la majorité aux législatives face à la gauche, en développant le thème de «l’élan partagé, sous le signe de l’initiative et de la solidarité», afin de gagner une partie de l’électorat qu’effraierait un libéralisme trop marqué (VOIR AUSSI PAGE 11).
La tribune publiée mercredi par le chef de l’Etat dans la presse a consacré son entrée dans le débat, alors que la campagne de la droite marque le pas et que les sondages annoncent un résultat très serré.
Dans ce texte, le président de la République demande aux Français leur «soutien» et leur «confiance» afin de «poursuivre l’ouvrage engagé» depuis deux ans «et qui ne peut porter ses fruits que dans la durée».
Concentrant le débat sur le traditionnel clivage droite-gauche, il dénonce méthodiquement les propositions socialistes, même s’il prend le soin de ne jamais désigner explicitement le parti de Lionel Jospin.
Après avoir souhaité «un nouvel élan pour la France» en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale le 21 avril, Jacques Chirac appelle à «un élan partagé». L’intention du président de la République est ainsi de mettre l’accent sur le volet social du programme de la majorité, dans la logique de sa campagne présidentielle.A cette époque, Jacques Chirac avait intitulé «Une nouvelle France» son livre de réflexions publié en juin 1994, avant de choisir quelques mois plus tard le slogan «La France pour tous» — titre de son deuxième ouvrage — pour symboliser son combat contre la fracture sociale et pour l’égalité des chances.
Aujourd’hui, le constat des experts électoraux de la majorité est que la droite est perçue dans l’opinion comme étant plus moderne, meilleure gestionnaire, mais pas assez proche des préoccupations des Français, trop dure. En revanche, estiment-ils, la gauche est jugée peut-être moins convaincante dans sa capacité à gérer le pays, mais plus généreuse, plus attachée à la protection des plus faibles.
Pour adoucir son image et gagner des voix sur la gauche, la majorité a choisi de proposer un libéralisme social et humaniste, usant de la carte de la proximité. «L’initiative et la solidarité, la liberté et la justice», écrit Jacques Chirac, en soulignant la conjonction «et».
La tribune publiée mercredi par le chef de l’Etat dans la presse a consacré son entrée dans le débat, alors que la campagne de la droite marque le pas et que les sondages annoncent un résultat très serré.
Dans ce texte, le président de la République demande aux Français leur «soutien» et leur «confiance» afin de «poursuivre l’ouvrage engagé» depuis deux ans «et qui ne peut porter ses fruits que dans la durée».
Concentrant le débat sur le traditionnel clivage droite-gauche, il dénonce méthodiquement les propositions socialistes, même s’il prend le soin de ne jamais désigner explicitement le parti de Lionel Jospin.
Après avoir souhaité «un nouvel élan pour la France» en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale le 21 avril, Jacques Chirac appelle à «un élan partagé». L’intention du président de la République est ainsi de mettre l’accent sur le volet social du programme de la majorité, dans la logique de sa campagne présidentielle.A cette époque, Jacques Chirac avait intitulé «Une nouvelle France» son livre de réflexions publié en juin 1994, avant de choisir quelques mois plus tard le slogan «La France pour tous» — titre de son deuxième ouvrage — pour symboliser son combat contre la fracture sociale et pour l’égalité des chances.
Aujourd’hui, le constat des experts électoraux de la majorité est que la droite est perçue dans l’opinion comme étant plus moderne, meilleure gestionnaire, mais pas assez proche des préoccupations des Français, trop dure. En revanche, estiment-ils, la gauche est jugée peut-être moins convaincante dans sa capacité à gérer le pays, mais plus généreuse, plus attachée à la protection des plus faibles.
Pour adoucir son image et gagner des voix sur la gauche, la majorité a choisi de proposer un libéralisme social et humaniste, usant de la carte de la proximité. «L’initiative et la solidarité, la liberté et la justice», écrit Jacques Chirac, en soulignant la conjonction «et».
PARIS, 7 Mai (AFP). — Jacques Chirac a pris la tête du combat de la majorité aux législatives face à la gauche, en développant le thème de «l’élan partagé, sous le signe de l’initiative et de la solidarité», afin de gagner une partie de l’électorat qu’effraierait un libéralisme trop marqué (VOIR AUSSI PAGE 11).La tribune publiée mercredi par le chef de l’Etat...
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