Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Reçu par Ben Ali à Tunis Boueiz pour la convocation d'un sommet arabe (photo)

Le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, a appelé à la convocation d’un sommet arabe pour discuter «d’une alternative» face au gel du processus de paix au Proche-Orient.
«Nous appelons à un sommet, qu’il soit restreint ou élargi, pour décider d’une alternative» face à l’échec du processus de paix et après le gel du rôle des Etats-Unis à la demande d’Israël, a déclaré M. Boueiz au cours d’une conférence de presse à Tunis.
Le chef de la diplomatie a évoqué hier cette question avec le président tunisien, M. Zein el-Abidin Ben Ali, qui l’a reçu au palais présidentiel à Tunis.M. Boueiz a déclaré avoir transmis à M. Ben Ali un message du chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, et lui a réitéré l’invitation à venir au Liban, adressée par M. Hraoui lors de sa visite en Tunisie il y a six ans.
Le ministre a adressé des invitations similaires à son homologue tunisien, M. Abdel Rahim el-Razi, et au ministre des Investissements extérieurs et de la Coopération internationale, M. Mohammed Ghannouchi.
Auparavant, il avait tenu une conférence de presse au siège de l’agence tunisienne pour la communication extérieure, au cours de laquelle il a mis l’accent sur la nécessité de développer les relations entre les deux pays. M. Boueiz a indiqué qu’il s’était mis d’accord, avec les ministres tunisiens compétents, pour renforcer la coopération culturelle et pédagogique et réactiver la liaison aérienne entre Beyrouth et Tunis.
Le chef de la diplomatie libanaise a d’autre part accusé Israël d’être responsable du blocage du processus de paix, appelant les Arabes à renforcer leur solidarité pour faire face à la politique de l’Etat hébreu qui «ne doit pas cueillir les fruits de la paix tout en torpillant le processus». Selon lui, «les Etats arabes doivent s’entendre sur des mesures pratiques et applicables». Il a ajouté que le dernier sommet arabe tenu en juin 1996 au Caire s’était «contenté d’avertissements car certains pays arabes tablaient sur des difficultés passagères» du processus de paix. «Il est devenu clair à présent que la paix n’est pas réalisable sous le gouvernement israélien actuel», a-t-il dit.
L’ambassadeur du Liban à Tunis, M. Sleiman Farah, a offert un déjeuner en l’honneur de M. Boueiz, premier responsable libanais de haut rang à visiter ce pays depuis le président Hraoui.
Le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, a appelé à la convocation d’un sommet arabe pour discuter «d’une alternative» face au gel du processus de paix au Proche-Orient.«Nous appelons à un sommet, qu’il soit restreint ou élargi, pour décider d’une alternative» face à l’échec du processus de paix et après le gel du rôle des Etats-Unis à la demande...