Dans une déclaration qu’il a faite hier, M. Naufal dont la validité de son mandat avait été attaquée par son adversaire Nazem el-Khoury, a souligné qu’«il s’est avéré que les informations publiées par la presse au sujet des trois recours en invalidation (Robert Ghanem contre Henri Chédid, Mohamed Yéhiya contre Khaled Daher et Nazem el-Khoury contre Emile Naufal) sont vraies et sont le fait du président Rafic Hariri». Selon lui, le Liban est «sur la voie de la monarchie» et «les magistrats libanais sont devenus inféodés et veulent avoir recours à la falsification pour des raisons d’intérêts politiques».
M. Naufal a estimé que le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, «doit mettre fin à cette affaire et demander la formation d’un comité d’experts internationaux qui vérifiera les documents préparés secrètement par certains juges amis et conseillers du président Hariri».
De son côté, M. Chédid a demandé samedi au Conseil constitutionnel de ne pas laisser les juges Khaled Kabbani et Mohamed Majzoub participer au vote des verdicts. Il n’a pas directement accusé le chef du gouvernement d’intervenir dans les délibérations du Conseil constitutionnel qui siège, rappelle-t-on, en session ouverte. Il a seulement justifié son initiative par le fait que le juge Kabbani «est très proche du gouvernement dont il était le conseiller en matière juridique.
Il a également indiqué que le juge Majzoub est «aussi un ami du chef du gouvernement ce qui laisse supposer qu’il ne pourra pas juger impartialement».
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