Rappelant dans ce cadre que le Conseil des ministres avait justifié cette mesure en prétextant la saison d’estivage, M. Azar a déclaré: «Ils auraient pu tout aussi bien réduire de quatre à cinq mois la durée du mandat de l’Assemblée nationale. Ils auraient ainsi préservé la saison d’estivage. Malgré la mention «Pour une seule fois et de manière exceptionnelle», ils ont prorogé le mandat de huit mois. Nous avions alors affirmé que cela était insensé et nous avons invalidé la loi», a-t-il ajouté.
Dans un entretien radiodiffusé, le magistrat a en outre affirmé connaître les raisons de la démission du président du Conseil constitutionnel, M. Wajdi Mallat. Mais il a estimé prématuré de les divulguer. Il a indiqué à ce propos qu’à aucun moment M. Mallat n’avait fait état de pressions exercées sur sa personne. Se prononçant contre la démission du magistrat, M. Azar a affirmé de son côté qu’il ne démissionnerait jamais même si on devait l’y inciter.
Réfutant d’autre part toutes les thèses selon lesquelles les membres du Conseil constitutionnel sont en conflit, M. Azar a tenu à préciser dès le début de l’entretien: «Si l’on me pose des questions concernant les recours en invalidation des législatives, je reste muet. Je vous promets toutefois qu’une fois les verdicts rendus, je dirai tout», a-t-il ajouté.
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