«Tout le monde doit œuvrer de l’intérieur de l’Etat. L’Etat est le nôtre et nous nous devons de le soutenir». C’est ce qu’a déclaré hier le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, devant une délégation du Rassemblement chrétien indépendant, une nouvelle formation qui lui a remis une copie de son statut.
Le patriarche a également invité les membres du Rassemblement à participer à l’accueil populaire qui sera réservé au pape Jean-Paul II à son arrivée à Beyrouth, le 10 main prochain, avant de réaffirmer l’importance de la visite du souverain pontife au Liban.
Avec Abou Sleiman
Le patriarche a également reçu le député Chaker Abou Sleiman, président de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice, avec qui il a soulevé les questions des municipales, de la naturalisation et des élections au sein de la CGTL.
A sa sortie de Bkerké, M. Abou Sleiman a réaffirmé la nécessité d’organiser les élections des conseils municipaux et des moukhtars, estimant que le problème que pose le scrutin dans la bande frontalière et dans les villages aux populations déplacées peut être réglé. M. Abou Sleiman a souligné que la commission qu’il préside est disposée à examiner «le plus vite possible» un projet de nouvelle loi sur les élections municipales.
M. Abou Sleiman a par ailleurs affirmé qu’il est pour la publication d’une annexe au décret de naturalisation «en dépit des lacunes» du texte en vertu duquel plusieurs milliers de personnes avaient obtenu la nationalité libanaise, il y a quelques années. Il s’est dit pour l’octroi de la nationalité aux «ayants droit», soulignant qu’un décret annexe est de nature à «réaliser l’équilibre» communautaire et à «consolider la coexistence».
Les élections
de la CGTL
Le député du Metn s’est ensuite prononcé contre toute ingérence dans les élections de la CGTL, estimant que les travailleurs doivent pouvoir élire leurs représentants en toute liberté. «La centrale syndicale affirme que l’Etat se mêle de ses élections mais nous verrons à la lumière des résultats du vote si l’Etat est intervenu ou non dans les élections», a-t-il déclaré avant de dénoncer l’arrestation de journalistes durant les élections syndicales qui s’étaient déroulées à Saïda, le 13 avril dernier.
Parmi les visiteurs du cardinal Sfeir, MM. Simon Karam, ancien ambassadeur du Liban à Washington, Abdo Bejjani, député d’Aley, Michel Salamé, ancien ambassadeur, Farid Tabib, conseiller près l’ambassade de Grande-Bretagne, ainsi que Mme Raja Sabri Hamadé.
Le patriarche a également invité les membres du Rassemblement à participer à l’accueil populaire qui sera réservé au pape Jean-Paul II à son arrivée à Beyrouth, le 10 main prochain, avant de réaffirmer l’importance de la visite du souverain pontife au Liban.
Avec Abou Sleiman
Le patriarche a également reçu le député Chaker Abou Sleiman, président de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice, avec qui il a soulevé les questions des municipales, de la naturalisation et des élections au sein de la CGTL.
A sa sortie de Bkerké, M. Abou Sleiman a réaffirmé la nécessité d’organiser les élections des conseils municipaux et des moukhtars, estimant que le problème que pose le scrutin dans la bande frontalière et dans les villages aux populations déplacées peut être réglé. M. Abou Sleiman a souligné que la commission qu’il préside est disposée à examiner «le plus vite possible» un projet de nouvelle loi sur les élections municipales.
M. Abou Sleiman a par ailleurs affirmé qu’il est pour la publication d’une annexe au décret de naturalisation «en dépit des lacunes» du texte en vertu duquel plusieurs milliers de personnes avaient obtenu la nationalité libanaise, il y a quelques années. Il s’est dit pour l’octroi de la nationalité aux «ayants droit», soulignant qu’un décret annexe est de nature à «réaliser l’équilibre» communautaire et à «consolider la coexistence».
Les élections
de la CGTL
Le député du Metn s’est ensuite prononcé contre toute ingérence dans les élections de la CGTL, estimant que les travailleurs doivent pouvoir élire leurs représentants en toute liberté. «La centrale syndicale affirme que l’Etat se mêle de ses élections mais nous verrons à la lumière des résultats du vote si l’Etat est intervenu ou non dans les élections», a-t-il déclaré avant de dénoncer l’arrestation de journalistes durant les élections syndicales qui s’étaient déroulées à Saïda, le 13 avril dernier.
Parmi les visiteurs du cardinal Sfeir, MM. Simon Karam, ancien ambassadeur du Liban à Washington, Abdo Bejjani, député d’Aley, Michel Salamé, ancien ambassadeur, Farid Tabib, conseiller près l’ambassade de Grande-Bretagne, ainsi que Mme Raja Sabri Hamadé.
«Tout le monde doit œuvrer de l’intérieur de l’Etat. L’Etat est le nôtre et nous nous devons de le soutenir». C’est ce qu’a déclaré hier le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, devant une délégation du Rassemblement chrétien indépendant, une nouvelle formation qui lui a remis une copie de son statut.Le patriarche a également invité les membres du...
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