En vertu de la loi, a-t-il poursuivi, toute demande officielle pour l’établissement d’un contrôle d’écoutes doit émaner d’une décision du Conseil des ministres. «Je suis en mesure d’affirmer, a-t-il ajouté, qu’aucun organisme officiel sécuritaire, judiciaire ou ministériel ne m’a demandé d’établir un poste de contrôle d’écoutes dans aucun des centraux relevant de Cellis-France Télécom au Liban».
Répondant ensuite à une question sur la possibilité d’établir un pareil poste à son insu, M. Abou-Raad a indiqué qu’une pareille possibilité est impossible, étant donné que la technique mondiale n’est parvenue jusqu’à présent qu’à inventer un dispositif spécial d’écoute, en Allemagne, qui ne peut intercepter que les communications d’un seul appareil cellulaire et, encore, à condition que son porteur suive de près celui de l’appareil et possède son numéro, ainsi que celui de sa carte, ce qui est particulièrement difficile.
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