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Actualités - OPINION

La visite du Pape

Le Saint-Père, qui s’est déjà rendu en près de 70 pays, viendra donc au Liban le 10 mai 1997. Peu importe qu’il n’y reste qu’une trentaine d’heures. Le principal aura été sa présence, l’expression de son sentiment pour le Liban (pour tous les Libanais).
Le Saint-Père ira à Baabda, à Bkerké, à Harissa, à Beyrouth. Il signera le texte de l’exhortation apostolique lors de sa rencontre avec la jeunesse libanaise.
Simples péripéties du voyage: Sa Sainteté souhaite que la visite entre profondément dans l’âme des Libanais, catholiques, chrétiens et musulmans. Mais voici un message qui précède Sa Sainteté en plus de tous ceux qu’Elle nous a déjà adressés. Cette fois le pape a bien dit qu’il savait que la situation est difficile et complexe sur le plan régional mais qu’il est décidé à entreprendre ce voyage auquel nous répondons d’avance de tous nos efforts, de tout notre cœur.
Je dis cela avec simplicité, avec modestie, avec surtout la ferveur d’un Libanais, pour qui la visite du pape apparaît comme une merveilleuse aventure.
Cette visite qui est pour nous une fête, nous l’attendons depuis que le pape Jean-Paul II est devenu le chef de l’Eglise.
Ce homme au nom d’abord imprononçable nous apparaît, du fait même de son élévation au trône pontifical, et du fait de toutes les étapes et de toutes les réussites de sa vocation, au plus haut sommet du monde et pour un milliard d’êtres humains, comme le vicaire du Christ.

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Il est temps que je réponde brièvement aux propos désordonnés des deux membres de la troïka qui prétendent faire obstacle à la sagesse du président Hraoui. Cet homme est à la charnière des rencontres politiques: il n’hésite pas à proclamer, haut et court et gratuitement, son opinion qui est la plus avantageuse pour tous les Libanais.
Si beaucoup d’entre eux se prononcent pour des élections municipales, quel besoin ont-ils, ces orateurs de réunions variées, de mettre en accusation le président de la République? Ils savent bien qu’il a raison. La position des deux autres présidents, faite de fuites en avant (ou de ces fameux «oui mais...» ou «non mais...» qu’on a parfois opposés au président de la République en France) ne conduit à rien.
Personne ne pourrait obliger la Chambre à aborder, le cœur plein d’optimisme, des élections permettant de dire «oui» quand il faudrait dire «non» ou quand il ne faudrait pas dire «non». Les «oui» et les «non» sont le fait des mêmes personnages. Il y a de quoi perdre non pas la tête seulement, mais les données élémentaires des problèmes posés.
Le Saint-Père, qui s’est déjà rendu en près de 70 pays, viendra donc au Liban le 10 mai 1997. Peu importe qu’il n’y reste qu’une trentaine d’heures. Le principal aura été sa présence, l’expression de son sentiment pour le Liban (pour tous les Libanais).Le Saint-Père ira à Baabda, à Bkerké, à Harissa, à Beyrouth. Il signera le texte de l’exhortation...