Rahmé : l'état a laissé passer une occasion en or

«En gelant la loi sur les élections municipales, l’Etat a laissé passer une occasion en or et s’est retrouvé dans une impasse avec, sur les bras, un projet de loi perdu entre la place de l’Etoile, Koraytem et Baabda».
C’est ce qu’a notamment dit, M. Emile Rahmé, dans le mot prononcé lors d’un dîner au Portemilio, à l’occasion du 12e anniversaire de la fondation de son parti «Al-Tadamoun».
M. Rahmé a refusé de retenir la thèse suivant laquelle «l’Etat aurait recouru au gel des municipales dans le but de préserver l’entente nationale».
«Si le gouvernement entend préserver notre entente nationale, nous sommes en droit de nous demander pourquoi n’a-t-il pas eu ce souci le jour où il a décidé d’organiser les législatives de 1992 et 1996 dans les conditions que nous connaissons? Et cette interrogation est aussi valable pour les formations gouvernementales successives, le dossier des déplacés, celui des naturalisations, des nominations, de l’audiovisuel» a poursuivi M. Rahmé.
Il a conclu «Seules des réponses claires et dignes à toutes ces interrogations peuvent faire taire toutes les inquiétudes qui nous hantent».
Etaient notamment présents à ce dîner, M. Elias Hanna, ministre d’Etat, les députés Mohammad Abdel-Hamid Beydoun, Nassib Lahoud, Pierre Daccache, Khatchik Babikian, Gebrane Tok, Nabil Boustany, Ahmad Souweid, Jacques Tchoukhadarian, Ghazi Zouaiter, Antoine Haddad, Emile Naoufal, Sayed Akl, les anciens députés, Georges Ephrem, Edmond Rizk, Roger Dib, Auguste Bakhos, Mounir el-Hajj et Georges Kassab.