D’autre part, qualifiant d’«anticonstitutionnelle» la décision du premier ministre Rafic Hariri de retirer le projet de loi sur les municipales, M. Harb a proclamé son appui au président de la République, M. Elias Hraoui, qui insiste sur le déroulement des municipales dans les délais.
Le député de Batroun a en outre précisé que le retrait du projet sans consultation au préalable avec le président de la République «est une infraction à la Constitution». D’où, selon lui, la «crise politique entre les chefs de l’Etat et du gouvernement».
En réponse à une question concernant l’éventuelle démission du président Hraoui si la crise n’est pas résolue, M. Harb a estimé qu’il s’agissait sans doute là d’informations de presse. «Le chef de l’Etat a le droit d’user de ses prérogatives pour exiger que soit respectée la volonté du peuple d’organiser des élections», a-t-il dit avant d’affirmer que le gouvernement a montré qu’il était incapable de gérer le pays.
M. Harb a conclu en rejetant le principe de la nomination des membres du Conseil municipal.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
À Meis el-Jabal, « quatre innocents ont été tués » par une frappe israélienne
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes