Selon l’Agence nationale d’information, l’ajout de ce paragraphe ne pose visiblement pas de problème. Un membre de la délégation libanaise, M. Farid Aboud, a indiqué que les commissions préparatoires ont d’ores et déjà introduit le paragraphe en question dans le projet du communiqué final.
Reste toutefois un point de litige qu’a suscité une proposition malaisienne, et qui consiste à réclamer une augmentation du nombre des membres permanents du Conseil de Sécurité . En contrepartie, les membres permanents devraient renoncer à leur droit de veto. Le Liban s’oppose à cette proposition, car, selon lui, elle donnerait encore plus de pouvoir aux puissances économiques et militaires. L’Assemblée générale de l’ONU perdrait ainsi de son efficacité, et la crédibilité de l’organisation internationale s’en trouvera affectée car elle ne sera plus considérée comme une tribune mondiale «libre et équitable».
M. Boueiz a notamment rencontré hier ses homologues d’Italie, d’Egypte et de Singapour ainsi que le vice-président du Conseil grec.
Notons enfin que les pays réunis à New Delhi achèveront leurs travaux jeudi prochain.
La déclaration
de Boueiz
Avant son départ de Beyrouth, le chef de la diplomatie libanaise a notamment déclaré à l’AIB que le Liban n’attend pas beaucoup de choses de la réunion Clinton-Netanyahu à Washington. Il a souhaité que les Etats-Unis joue le rôle de «médiateur honnête dans le processus de paix indépendamment de leurs relations traditionnelles avec Israël».
D’autre part, à la question de savoir qu’il était vrai que la Syrie s’était retirée du comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud, M. Boueiz a précisé que cette information a été publiée dans le quotidien britannique «The Independent». «J’ai aussitôt contacté mon homologue syrien, le ministre Farouk el-Chareh, qui a formellement démenti cette information», a ajouté le ministre des AE.
Enfin, ce dernier a indiqué qu’il prendrait position au sujet des élections municipales dès son retour de New Delhi.
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