L’objectif de la nouvelle initiative US, ainsi que l’ont eux-mêmes annoncé le chef de l’Exécutif américain et le monarque hachémite: «Examiner certaines mesures destinées à rétablir la sécurité et la confiance» afin de sortir de la crise actuelle.
Dimanche soir, le président américain recevra le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Lequel vient pour la première fois d’évoquer l’éventualité de la Constitution d’un Cabinet d’union nationale, une thèse défendue à ce jour par les seuls travaillistes.
Sur le terrain, la vive tension observée ces derniers jours a fini par donner lieu à de violents incidents qui ont fait quatre tués palestiniens, dont un policier, tandis que Netanyahu convoquait les chefs de l’armée et des forces de l’ordre à une réunion extraordinaire consacrée aux retombées de cette journée noire de mardi. D’autant plus qu’un nouveau tunnel de la discorde, à Jérusalem-Est toujours, risque d’envenimer encore plus les rapports entre les deux camps.
Seule (toute petite) lueur d’espoir: le gel de la normalisation arabe avec Israël, dont le principe a été adopté en week-end par la Ligue, n’est qu’une recommandation, applicable dans les dix jours et tributaire de «la volonté politique de chaque Etat». Une manière peut-être de donner à la diplomatie US le temps d’abattre ses dernières cartes; aux Israéliens d’aller de l’avant dans l’idée d’un tandem Likoud travaillistes: aux Arabes enfin, surtout aux Palestiniens, de faire patienter les plus extrémistes des leurs, en attendant l’issue de tous les efforts en cours.
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