Les obstacles au retour des déplacés sont uniquement financiers, déclare un porte-parole du PSP

Le Parti socialiste progressiste (PSP) a réitéré son invitation à traiter l’affaire des déplacés «avec un sens des responsabilités et une prise en considération de la situation sur le terrain dans les villages», soulignant que «les obstacles qui entravent le retour des déplacés sont uniquement financiers».
Dans une déclaration qu’il a faite hier, un porte-parole du PSP a indiqué que «l’attention a été attirée dernièrement par une série de déclarations et une prise de position du patriarche Mgr. Nasrallah Sfeir relatives à diverses questions qui ont été accompagnées par une campagne menée par certains tenants de l’école isolationniste (...) en vue de réactiver l’esprit, la pensée et le mécanisme du projet qui était à la base de la destruction du Liban (...). Ce qui retiendra notre attention aujourd’hui, c’est la question du retour des déplacés ainsi que la persistance des surenchères et des doutes qui l’entourent».
Le porte-parole a poursuivi: «Nous sommes conscients plus que quiconque qu’il existe des obstacles financiers — et financiers uniquement — qui entravent ce retour. A cet effet, nous avons effectué de nombreux contacts avec les instances spirituelles et politiques en vue de parvenir à une formule susceptible d’assurer les moyens financiers requis». «Ces contacts et ces efforts, a-t-il ajouté, ne se sont jamais arrêtés et sont appelés à donner bientôt leurs résultats préliminaires (...). Pour cette raison, il est étonnant d’évoquer cette question comme si rien n’a été réalisé jusqu’à présent».
Evoquant ensuite la vague de vols à Damour, le porte-parole a souligné que celle-ci atteint toutes les régions libanaises et que le PSP invite l’Etat et ses organismes de sécurité à sévir contre ses auteurs.
Le porte-parole a conclu en affirmant l’intention sincère du PSP de parachever ce qu’il avait commencé à la suite de ses contacts avec les différentes instances. «Mais, a-t-il ajouté, si d’aucuns sont désireux de suivre la trace du Père Abou, c’est là une autre question à laquelle nous aurons à répondre clairement et franchement. Il est demandé à tous de retenir les leçons du passé afin de construire l’avenir et non de rétablir ce qui a été révolu, ainsi que l’a suggéré le révérend père».