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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Albright : Arafat doit s'efforcer à 100 pour cent de stopper la violence

Le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat doit «s’efforcer à 100 pour cent» de faire cesser la violence anti-israélienne, a affirmé jeudi le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright.
Evoquant la mission de Dennis Ross, elle a souligné que les Etats-Unis «veulent s’assurer qu’il (M. Arafat) fait tout son possible» pour lutter contre le terrorisme.
Mme Albright participait à une émission de la radio NPR (National Public Radio), à Washington.
Elle a estimé qu’il était «très important pour le président Arafat de donner un feu rouge aux activités terroristes», afin de démentir «la perception qu’il a donné peut-être un feu vert» au récent attentat de Tel-Aviv.
Mme Albright a cependant concédé «qu’il y a des indications que (M. Arafat) ne peut pas tout contrôler» et que Washington n’exigeait pas de lui «un résultat à 100 pour cent».
Elle a estimé que la crise actuelle était «un des pires moments (pour le processus de paix) depuis trois ou quatre ans».
Interrogé sur la construction d’une nouvelle colonie israélienne à Jérusalem-Est, Mme Albright s’est bornée à répéter que le gouvernement américain aurait «préféré que la décision n’ait pas été prise». Mais elle a, de nouveau, justifié le veto américain aux résolutions de l’ONU condamnant cette initiative, affirmant que «l’ONU n’est pas le bon endroit pour traiter» ce problème.

Menacer Arafat

De son côté, un conseiller du premier ministre israélien a estimé que l’Autorité palestinienne n’agirait contre le terrorisme que si elle se sentait menacée.
M. Meir Dagan, conseiller de M. Netanyahu pour la lutte contre le terrorisme, a affirmé que seules des pressions internationales «et une menace pour la survie de l’Autorité palestinienne forceraient Arafat et son Autorité à combattre sérieusement la violence islamique» anti-israélienne.
M. Dagan s’exprimait lors d’une conférence sur le terrorisme à Herzliya, près de Tel-Aviv.
Récemment, le ministre israélien de la Justice Tzahi Hanegbi avait menacé de pousser le dirigeant palestinien à reprendre le chemin de l’exil s’il ne mettait pas fin aux attaques anti-israéliennes.
M. Netanyahu avait imputé à M. Arafat la responsabilité d’attentat-suicide de vendredi dernier à Tel-Aviv. Il avait alors affirmé que le président palestinien avait donné un feu vert, au moins tacite, à de nouvelles attaques anti-israéliennes pour obliger l’Etat hébreu à revenir sur sa décision de construire une nouvelle colonie juive dans le secteur arabe de Jérusalem.
Quant au chef de la diplomatie israélienne David Lévy, il a affirmé jeudi que son pays n’allait reprendre les négociations avec les Palestiniens que si la violence s’arrête. «Seul un peuple suicidaire accepterait de traverser un champ de mines tout en tentant de se convaincre qu’il fait la paix», a déclaré M. Lévy après un entretien avec l’émissaire de l’Union européenne au Proche-Orient, Miguel Moratinos.
«(La paix) devrait apporter une normalisation et une ouverture, un dialogue fructueux et l’arrêt de la violence», a-t-il dit à la radio israélienne.
Le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat doit «s’efforcer à 100 pour cent» de faire cesser la violence anti-israélienne, a affirmé jeudi le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright.Evoquant la mission de Dennis Ross, elle a souligné que les Etats-Unis «veulent s’assurer qu’il (M. Arafat) fait tout son possible» pour lutter contre le...