Les Palestiniens ont suspendu jeudi leurs manifestations de rue anti-israéliennes — pour la première fois depuis une semaine —, au moment où le président Yasser Arafat s’entretenait à Rabat avec l’émissaire américain Dennis Ross des moyens de sortir de la crise. Mais en Israël, l’armée s’est déclarée prête à déployer des chars en Cisjordanie.
Seuls quelques incidents sporadiques, notamment des jets de pierres, ont été observés peu avant les entretiens de MM. Ross et Arafat.
La police palestinienne est intervenue pour empêcher des manifestants de l’université de Bir Zeit de défiler jusqu’à un poste de contrôle israélien à l’entrée de la ville autonome de Ramallah. La veille au soir, une douzaine de manifestants y avaient été blessés par des tirs de balles en caoutchouc.
L’éventualité d’un déploiement de chars a été aussitôt dénoncée par un responsable palestinien, qui a jugé qu’il s’agirait là d’une «dangereuse escalade militaire».
«En déployant des chars autour des villes autonomes palestiniennes de Cisjordanie, l’armée israélienne se livrerait à une dangereuse escalade militaire», a estimé M. Nabil Abou Roudeina, conseiller du président palestinien Yasser Arafat.
Le conseiller de M. Arafat a également dénoncé toutes les conditions posées par le gouvernement israélien de M. Benjamin Netanyahu à la relance du processus de paix. «Cette politique ne peut que créer une dangereuse atmosphère de crise», a souligné M. Roudeina.
L’armée israélienne a indiqué qu’elle était prête à déployer des chars en Cisjordanie si les violences s’intensifiaient. Israël avait positionné des blindés lors des affrontements de septembre dernier, qui avaient fait plus de 80 tués, après le percement par Israël d’un tunnel archéologique longeant l’Esplanade des mosquées à Jérusalem.
L’armée et la police israéliennes ont déployé d’importants renforts dans tous les secteurs «sensibles» du territoire de l’Etat hébreu ainsi qu’en Cisjordanie et à Gaza, à l’approche du «Jour de la terre», le 30 mars, une journée traditionnelle de lutte contre les confiscations de terres observée par les Arabes israéliens et les Palestiniens.
L’armée maintient en outre le bouclage des territoires de Cisjordanie et Gaza ordonné à la suite de l’attentat de Tel-Aviv.
Seuls quelques incidents sporadiques, notamment des jets de pierres, ont été observés peu avant les entretiens de MM. Ross et Arafat.
La police palestinienne est intervenue pour empêcher des manifestants de l’université de Bir Zeit de défiler jusqu’à un poste de contrôle israélien à l’entrée de la ville autonome de Ramallah. La veille au soir, une douzaine de manifestants y avaient été blessés par des tirs de balles en caoutchouc.
L’éventualité d’un déploiement de chars a été aussitôt dénoncée par un responsable palestinien, qui a jugé qu’il s’agirait là d’une «dangereuse escalade militaire».
«En déployant des chars autour des villes autonomes palestiniennes de Cisjordanie, l’armée israélienne se livrerait à une dangereuse escalade militaire», a estimé M. Nabil Abou Roudeina, conseiller du président palestinien Yasser Arafat.
Le conseiller de M. Arafat a également dénoncé toutes les conditions posées par le gouvernement israélien de M. Benjamin Netanyahu à la relance du processus de paix. «Cette politique ne peut que créer une dangereuse atmosphère de crise», a souligné M. Roudeina.
L’armée israélienne a indiqué qu’elle était prête à déployer des chars en Cisjordanie si les violences s’intensifiaient. Israël avait positionné des blindés lors des affrontements de septembre dernier, qui avaient fait plus de 80 tués, après le percement par Israël d’un tunnel archéologique longeant l’Esplanade des mosquées à Jérusalem.
L’armée et la police israéliennes ont déployé d’importants renforts dans tous les secteurs «sensibles» du territoire de l’Etat hébreu ainsi qu’en Cisjordanie et à Gaza, à l’approche du «Jour de la terre», le 30 mars, une journée traditionnelle de lutte contre les confiscations de terres observée par les Arabes israéliens et les Palestiniens.
L’armée maintient en outre le bouclage des territoires de Cisjordanie et Gaza ordonné à la suite de l’attentat de Tel-Aviv.
Les Palestiniens ont suspendu jeudi leurs manifestations de rue anti-israéliennes — pour la première fois depuis une semaine —, au moment où le président Yasser Arafat s’entretenait à Rabat avec l’émissaire américain Dennis Ross des moyens de sortir de la crise. Mais en Israël, l’armée s’est déclarée prête à déployer des chars en Cisjordanie.Seuls quelques...
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