Les cinq japonais détenus ont rencontré leur avocat hier à Roumié (photo)

La délégation d’experts japonais en matière de sécurité qui effectue depuis plusieurs jours une mission au Liban dans le cadre de «l’affaire japonaise» a rencontré hier une nouvelle fois le procureur général de la République Adnane Addoum. Selon une source officielle locale, l’entretien a porté sur des «problèmes d’ordre technique» en rapport avec les poursuites engagées par le parquet contre les cinq membres de «l’Armée rouge» appréhendés le 15 février dernier par le service de Sécurité de l’Etat. Ces cinq Japonais sont poursuivis pour «usage de faux» et pour «entrée illégale au Liban».
Les prévenus ont pu conférer hier matin à la prison de Roumié avec leur avocat, Me Béchara Abou Saad. Ils devaient demander que les responsables de la prison leur procurent des habits et de la nourriture autre que celle qui leur est actuellement fournie.
Les cinq membres de «l’Armée rouge» sont détenus dans des cellules individuelles. Ils ont subi depuis leur incarcération des examens de laboratoire pour s’assurer qu’ils ne sont pas atteints de maladies. Toute visite leur est, d’autre part, interdite. Ils ne peuvent conférer qu’avec leur avocat.
Par ailleurs, Me Hani Sleiman, avocat de Oumayya Abboud (la Libanaise arrêtée dans le cadre de cette affaire pour avoir secondé certains membres du groupe de «l’Armée rouge»), a présenté au premier juge d’instruction de Beyrouth Saïd Mirza une demande de mise en liberté de sa cliente.