Le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs (CGT), le plus important syndicat en France, s’est déclaré «inquiet» pour les libertés au Liban et a estimé qu’«il ne peut y avoir de stabilité économique sans renforcement de la démocratie et sans respect des libertés».
M. Louis Vanier a tenu hier une conférence de presse au siège de la CGTL en présence du président de la centrale syndicale libanaise, M. Elias Abou-Rizk.
Le secrétaire général de la CGT a exprimé son soutien à la CGTL et au mouvement syndical libanais et a mis l’accent sur la nécessité de développer «l’esprit de solidarité entre les différents syndicats à l’heure où la mondialisation de l’économie vise à remettre en cause les acquis des travailleurs».
Evoquant la situation des syndicats au Liban, M. Vanier a déclaré: «J’estime que la situation des libertés est grave et inquiétante. Et il ne peut y avoir de développement et de stabilité économique au Liban sans un renforcement de la démocratie et un respect des libertés publiques».