Après avoir exposé en détails toutes les infractions commises par M. Aoun et son épouse Marcelle dans l’exploitation de cette station, le député Wakim rappelle que les ministres de la Justice et de l’Intérieur avaient réclamé le 28 juin 1994 la fermeture de l’entreprise parce qu’elle ne respectait pas les normes d’exploitation requises.
Par ailleurs, le député de Beyrouth affirme que M. Aoun et son épouse ont agressé les agents de la municipalité de Beit-Méry et le premier juge d’instruction, M. Salah Moukheiber. Selon M. Wakim, lorsque ces derniers ont voulu, le 1er mars dernier, appliquer la décision de la justice, M. Aoun les a insultés et menacés de son revolver. Les victimes se sont alors rendues au commissariat de Broummana pour porter plainte. Mais, affirme le député, les gendarmes ont aussitôt pris le large. Il en est resté un qui a recueilli la déposition des victimes. «Le soir même, après intervention du ministre de l’Intérieur et de sa cour et interrogatoire de l’agresseur, l’avocat général Maroun Zakhour a décidé de le relâcher sous caution d’élection de domicile», ajoute M. Wakim, avant d’accuser le ministre Michel Murr d’avoir donné des instructions, lors de la réunion du Conseil de sécurité centrale, le 4 mars dernier, en vue de faire pression sur les victimes et les contraindre à retirer leur plainte contre M. et Mme Georges Aoun.
En conclusion, le député de Beyrouth interroge notamment le gouvernement sur «le rôle du ministre de l’Intérieur dans cette affaire».
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