Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Boueiz minimise les informations sur un retrait partiel de l'ALS de Kfarfalous

Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle il a évoqué les principaux sujets de l’actualité en rapport avec la situation au Liban-Sud et la conjoncture présente au Proche-Orient.
M. Boueiz a notamment minimisé la portée des informations faisant état d’un retrait partiel de «l’Armée du Liban-Sud» de la région de Kfarfalous, à l’est de Saïda. «Il est clair que l’armée israélienne s’enfonce de plus en plus dans les sables mouvants du Liban-Sud, a notamment déclaré le chef de la diplomatie. Le prix de cette occupation, en hommes et en matériel, devient particulièrement élevé, comme ce fut le cas au Vietnam. Il est par conséquent compréhensible qu’Israël se trouve dans l’embarras, sur le double plan politique et militaire, au sujet de la persistance de l’occupation au Sud».
«Dans ce contexte, a poursuivi M. Boueiz, il ne faudrait pas accorder une trop grande importance à ce qui se produit à Kfarfalous. Il ne s’agit que d’un redéploiement technique de la part de l’armée israélienne. Il ne faut pas percevoir ce développement comme un retrait ayant une signification politique».
Le ministre des A.E. a, d’autre part, dénoncé le veto opposé par Washington au Conseil de Sécurité de l’ONU à la résolution européenne demandant l’arrêt de la politique de colonisation israélienne à Jérusalem-Est.
M. Boueiz a estimé que le veto américain «va à l’encontre des principes du processus de paix, qui suppose que Jérusalem demeure telle qu’elle est en attendant une solution définitive à ce problème».
«Ce veto est en outre contraire à la politique américaine déclarée», a-t-il ajouté, estimant «étrange que l’administration américaine use de son droit de veto contre une résolution qui va dans ce sens de sa politique déclarée».
«Le plus grave demeure du point de vue de la forme car, en usant automatiquement du droit de veto contre tout ce qui n’est pas dans l’intérêt d’Israël, Washington anéantit le rôle du Conseil de Sécurité de l’ONU», a affirmé M. Boueiz.
Commentant, en outre, le bilan de la récente tournée régionale du chef du Quai d’Orsay, M. Hervé de Charette, le ministre des A.E. a qualifié de «naturel» et «compréhensible» le pessimisme manifesté par M. de Charette à l’issue de ses entretiens avec les dirigeants israéliens. «Ce pessimisme, a souligné M. Boueiz, ne nous étonne pas. Depuis l’élection de M. Benjamin Netanyahu, nous avons mis en garde contre les prises de position adoptées par le nouveau gouvernement israélien et nous avons exprimé notre pessimisme au sujet de la relance du processus de paix. M. de Charette a fait face (en Israël) à la volonté de M. Netanyahu de modifier les fondements de la paix, à savoir la formule de la paix contre les territoires».
«Le chef du Quai d’Orsay, a ajouté M. Boueiz, a également fait face au refus israélien de reprendre les pourparlers de paix au point où ils étaient arrivés. Il est donc clair que le gouvernement israélien désire retourner plusieurs années en arrière, soit à la phase qui a précédé le début du processus de paix à la conférence de Madrid. De ce fait, la position de M. de Charette est réaliste et logique compte tenu des données actuelles».
Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle il a évoqué les principaux sujets de l’actualité en rapport avec la situation au Liban-Sud et la conjoncture présente au Proche-Orient.M. Boueiz a notamment minimisé la portée des informations faisant état d’un retrait partiel de «l’Armée du Liban-Sud» de la...