Dans une interview accordée au quotidien koweitien «Al Anba’», l’épouse du chef de l’Etat a regretté que le président Hraoui ait accepté une prorogation de son mandat. «Le pays est difficile, a-t-elle ajouté, et les gens aiment le changement. Quant à moi, je suis fatiguée malgré la satisfaction que j’éprouve dans mon travail social».
Et de poursuivre: «Le président estime lui-même qu’il n’aurait pas dû proroger son mandat. Nous en avons parlé entre nous, et nous sommes définitivement convaincus: plus de prorogation. Désormais, la question est tranchée et il y a beaucoup de personnes compétentes dans le pays (susceptibles de briguer la présidence de la République)», a affirmé Mme Hraoui.
La première libanaise a en outre indiqué que les conflits qui ont opposé les présidents Hraoui, Berry et Hariri n’ont jamais eu de répercussions sur les relations entre leurs épouses respectives. «Personnellement, a-t-elle précisé, je continue à entretenir mes relations sociales même avec les adversaires du chef de l’Etat».
Priée de donner son avis au sujet du mariage civil, Mme Hraoui a déclaré: «Nos trois enfants ont contracté un mariage civil, et je crois que l’avenir laïc du Liban dépend de cette question. Du reste, le président a reçu de nombreuses lettres lui demandant de maintenir sa position sur ce plan».
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