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Actualités - CHRONOLOGIE

La colère des camps palestiniens (photos)

Les Palestiniens du Liban ont observé samedi une grève générale en signe de protestation contre la construction par Israël de la colonie juive Har Homa dans Jérusalem-Est, annexée en 1967 par l’Etat hébreu.
Les habitants des douze camps de réfugiés ont cessé toute activité à l’appel des Comités populaires, qui représentent aussi bien les partisans du chef de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, que les opposants au processus de paix.
Des jeunes ont brûlé des pneus aux quatre entrées du camp d’Aïn el-Héloué. Ils ont hissé des drapeaux palestiniens et accroché aux murs des photos géantes de la Ville sainte.
Aux entrées des trois camps de la région de Tyr, on pouvait lire sur des immenses banderoles: «Jérusalem est la clé de la paix et la porte de la guerre», «Pas de paix sous la colonisation».
Sultan Abou al-Aynain, responsable au Liban du Fateh de M. Arafat, installé dans le camp de Rachidiyé, a affirmé que «la grève a été scrupuleusement respectée, conformément aux directives du chef de l’Autorité palestinienne».
Dans les camps proches de Tripoli des manifestants ont scandé des slogans hostiles «aux capitulards palestiniens» et à «l’arrogant» premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Près de Baalbeck, les écoliers du camp al-Jalil ont chômé et les boutiques ont fermé leurs rideaux de fer.
A Beyrouth, les habitants des camps de Chatila, Bourj Barajné et Mar Elias ont respecté le mot d’ordre de grève et certains ont participé à des meetings oratoires dénonçant «la politique israélienne de colonisation».
Les Palestiniens du Liban ont observé samedi une grève générale en signe de protestation contre la construction par Israël de la colonie juive Har Homa dans Jérusalem-Est, annexée en 1967 par l’Etat hébreu.Les habitants des douze camps de réfugiés ont cessé toute activité à l’appel des Comités populaires, qui représentent aussi bien les partisans du chef de...