Retour à Beyrouth, par un Prodi-gieux ricochet de billard, ce sport des trois présidents et du négoce triangulaire import-réexport, on s’entend souvent dire: «Vous dans la presse, vous êtes des grincheux. Tout le temps à éreinter les gens, jamais rien sur ce qui se fait de bien». Parce qu’il s’en trouve? Où cela, du côté de l’électricité...?
Mais plaisanterie mise à part on peut prouver tout de suite que le cas échéant, de l’admiration on en a à revendre. Le Tamraz par exemple, on est prêt à le couvrir d’éloges. Maçonniques. Voilà un homme qui fait la nique à toutes les polices du monde et s’introduit six fois (six fois! Trois fois mieux que Hariri chez son pote Chirac) chez Clinton, son petit sésame à la main. L’argent comme entregent, entre gens de bien on se comprend. Et le Tamraz s’il faut le rechercher, c’est pour l’installer dans l’équipe de public-relations qui fait office chez nous de directoire. Il faut en faire au moins un ministre: Hariri garderait le portefeuille francophonie et lui il aurait les anglo-saxons. Comme cela on aurait l’esprit tranquille: pas plus que de Charette, Prodi ou les autres démarcheurs de sociétés, ni Albion ni Albright ne rateraient le petit cirque habituel de tourisme officiel.
Dans le centre-ville.
J.I.
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