Tournée
«capitale»
M. Chamoun a tenu ces propos au terme d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qu’il a félicité à l’occasion de son retour du Brésil. Estimant dans ce cadre que la tournée du prélat au Brésil était «capitale», le leader du PNL a ajouté qu’elle a permis aux émigrés de se faire une idée juste de la situation au Liban. «Malheureusement, a-t-il dit, les délégations officielles qui se sont rendues jusqu’à présent au Brésil, ont brossé un tableau optimiste et inexact de la situation».
En réponse à une question concernant la visite du souverain pontife au Liban, M. Chamoun a en outre déclaré: «A l’origine, nous ne voulions pas que le pouvoir actuel le reçoive (...). Certains chefs d’Etat pourraient venir au Liban mais le saint-père n’y est guère obligé. De toute manière, nous espérons que cette visite changera certaines choses», dans le pays, a-t-il ajouté.
Au sujet des municipales, M. Chamoun a indiqué que l’opposition est d’autant plus intéressée à y participer que «les possibilités de falsification sont minimes».
Lutter contre
les abus
A la question de savoir si cette participation n’équivaut pas à une reconnaissance du régime, le chef du PNL a répondu: «Notre but est d’élire des opposants aux Conseils municipaux. Il ne s’agit donc pas d’une reconnaissance du régime. Nous cherchons simplement à lutter contre les abus».
Par ailleurs, le patriarche Sfeir a conféré avec le député Henri Chedid. Celui-ci s’est déclaré confiant quant au verdict du Conseil constitutionnel concernant le recours en invalidation dont son mandat parlementaire est l’objet.
Puis, le cardinal maronite a reçu le patriarche chaldéen Raphaël Ier Bidawid qui l’a informé des préparatifs du synode de la communauté dont les travaux se dérouleront en mai prochain au Liban.
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