A l’issue d’un tour de table à New York, le président en exercice du Conseil de Sécurité, Zbigniew Wlosowicz (Pologne), a indiqué que les 15 membres de cette instance avaient procédé au réexamen régulier (qui a lieu tous les 120 jours) de la question des sanctions contre Tripoli, et qu’il n’y avait pas d’accord pour les modifier.
L’embargo restera en vigueur «aussi longtemps que nécessaire» jusqu’à ce que «la Libye se conforme» à toutes les demandes internationales et arrête de «violer les sanctions», a affirmé l’ambassadeur américain Bill Richardson à la sortie du Conseil de Sécurité.
La Libye ne s’est toujours pas conformée à plusieurs résolutions de l’ONU lui enjoignant de livrer à la justice américaine ou britannique deux suspects dans l’attentat contre un Boeing-747 de la Pan Am en 1988, au-dessus de la petite ville écossaise de Lockerbie.
La tragédie avait fait 270 morts. Tripoli doit aussi coopérer totalement avec la justice française dans l’enquête sur la destruction d’un DC-10 d’UTA l’année suivante au-dessus du Niger. Cet attentat avait fait 170 morts.
Lors des consultations à huis clos d’hier, le délégué français, Hervé Ladsous, a informé les membres du Conseil de Sécurité que «même si elle n’avait pas été totale sur des points importants du dossier», la coopération obtenue à ce jour de Tripoli avait permis d’enregistrer «des progrès significatifs».
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