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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Jones : Israël doit être fort pour s'engager dans la paix (photo)

L’ambassadeur des Etats-Unis, M. Richard Jones, a estimé que l’Etat hébreu doit être «fort pour aller de l’avant dans le processus de paix» avec ses voisins arabes. L’ambassadeur U.S. a toutefois affirmé que son pays est opposé à toute occupation, soulignant la nécessité, sur ce plan, d’un retrait de toutes les forces non libanaises du Liban.
M. Jones a tenu des propos en ce sens à sa sortie du Parlement, hier matin, à l’issue d’une réunion tenue par les commissions parlementaires conjointes, en présence des membres du corps diplomatique, à l’occasion de la «journée du 14 mars». Evoquant la conjoncture présente au Proche-Orient, l’ambassadeur américain a regretté que le processus de paix dans la région n’ait pas progressé depuis qu’il est en poste à Beyrouth, il y a deux ans, soulignant que «non seulement aucun progrès n’a été enregistré à ce niveau mais la région semble de nouveau prise dans l’engrenage de la violence. Plus de 350 Libanais ou Israéliens ont été tués dans la région frontalière. Un tel bilan est frustrant. Nous devons poursuivre notre lutte en vue de l’amélioration de cette situation. Les répercussions et le préjudice causés par la suspension des négociations de paix sont évidents».
Répondant aux questions des journalistes, M. Jones a affirmé que l’administration de son pays est persuadée de la nécessité d’une reprise des négociations de paix dans les plus brefs délais. «Partant de ce principe, elle a opposé son veto à la résolution de l’Union européenne condamnant la construction d’un quartier juif à Jérusalem-Est», a-t-il dit avant de souligner que «les débats concernant des questions liées au processus de paix devraient avoir lieu non pas dans le cadre du Conseil de Sécurité de l’ONU, mais autour de la table des négociations où prendraient place les différentes parties concernées par la dynamique de paix».
Le diplomate américain a estimé que la position de son pays à l’égard du processus de paix est claire, affirmant qu’il est persuadé que «si les Etats-Unis n’avaient pas utilisé leur droit de veto, la reprise des négociations se serait davantage compliquée. La reprise de celles-ci est, à l’heure actuelle, notre préoccupation. Nous sommes convaincus que c’est la seule voie pour l’instauration d’une paix dans la région».
M. Jones a par ailleurs déclaré ne pas être étonné par les réactions des députés au Parlement. «Je savais pertinemment que le veto de mon pays allait créer une certaine gêne dans l’ensemble de la région».
Prié de dire comment son pays pouvait simultanément soutenir l’Etat hébreu et l’application de la 425, M. Jones a estimé qu’il n’y a pas «de contradiction si mon pays soutient Israël et l’application de la 425. Nous soutenons l’idée de l’instauration d’une paix dans la région, mais nous estimons qu’Israël doit être fort pour participer aux pourparlers. Cela ne nous empêche pas de condamner l’occupation quelle que soit la partie qui en est l’auteur».
M. Jones a réaffirmé par ailleurs le soutien des Etats-Unis à l’indépendance du Liban et au retrait de toutes les forces étrangères de son territoire.
Au sujet du rôle de l’Europe dans la dynamique de paix, l’ambassadeur des Etats-Unis a déclaré qu’il est persuadé que l’Europe a un rôle à jouer au niveau du processus de paix mais qu’il n’est pas en mesure de le définir.
A la question de savoir où en sont les efforts de médiation des Etats-Unis, M. Jones a déclaré que les rencontres de Benjamin Netanyahu, de Yasser Arafat et du président Hosni Moubarak avec le chef de l’Exécutif américain Bill Clinton s’inscrivent dans ce cadre. «La nouvelle administration américaine tient à rencontrer les responsables concernés par le processus de paix. Le roi Hussein était en principe attendu avant-hier à Washington». M. Jones a enfin souligné que son pays sera en mesure, à la suite de ces rencontres, de lancer une nouvelle initiative au niveau du processus de paix.
L’ambassadeur des Etats-Unis, M. Richard Jones, a estimé que l’Etat hébreu doit être «fort pour aller de l’avant dans le processus de paix» avec ses voisins arabes. L’ambassadeur U.S. a toutefois affirmé que son pays est opposé à toute occupation, soulignant la nécessité, sur ce plan, d’un retrait de toutes les forces non libanaises du Liban.M. Jones a tenu des...