Clinton a trébuché sur une marche dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu’il séjournait dans la résidence du golfeur australien Greg Norman, à Palm Beach. Le président américain se trouvait en Floride pour récolter des fonds pour le Parti démocrate.
Il a reçu les premiers soins au St Mary’s Hospital de Palm Beach, qu’il a quitté dans la matinée en chaise roulante. Il a ensuite été transféré par avion à l’hôpital naval de Bethesda, à Washington, où il devrait subir l’intervention chirurgicale.
Une porte-parole de la Maison-Blanche a précisé que l’opération se déroulerait sous anesthésie locale. Le président devra se déplacer avec des béquilles durant quelques semaines, a précisé la porte-parole qui a ajouté que l’agenda présidentiel n’était pas modifié pour l’instant et que Clinton se rendrait à Helsinki le 19 mars comme prévu pour le sommet avec Eltsine.
A ce propos, le président russe Boris Eltsine a mis en garde hier contre un possible échec du sommet russo-américain à Helsinki, en énonçant ses conditions à un élargissement de l’OTAN aux pays de l’Est.
«Nous pourrions ne pas tomber d’accord sur la question de l’OTAN. Il ne faudrait pas en faire une tragédie», a prévenu M. Eltsine qui doit rencontrer son homologue américain Bill Clinton les 19 et 20 mars dans la capitale finlandaise.
Cette question sera au centre des entretiens entre les deux hommes et le premier ministre russe Viktor Tchernomyrdine affirmait jeudi que le processus de négociations entre la Russie et l’OTAN «dépendra pour beaucoup» de ce sommet.
M. Eltsine a redit fermement, hier, la position russe: «Nous n’avons pas l’intention d’accepter des concessions qui affaibliraient la capacité de défense du pays».
Il a réitéré les conditions que Moscou pose à un élargissement de l’OTAN, qui doit décider lors d’un sommet en juillet à Madrid quels pays d’Europe de l’Est pourront adhérer à l’Alliance, la Pologne, la République tchèque et la Hongrie étant bien placées.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban