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Actualités - CHRONOLOGIE

Lévy brandit la menace d'un gel du processus de paix

Le chef de la diplomatie israélienne David Lévy a menacé de geler le processus de paix, à cause de l’appel des Palestiniens aux Nations Unies à propos de la construction du quartier juif de Har Homa dans le secteur oriental annexé de Jérusalem.
«Dans nos accords avec les Palestiniens, il est stipulé que les parties régleront directement leurs litiges, sans en appeler aux organisations internationales. Les Palestiniens ont enfreint cet engagement en s’adressant au Conseil de Sécurité et à l’Assemblée générale de l’ONU. Toute tentative de cet ordre peut provoquer le gel du processus de paix», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Jérusalem.
«L’OLP a failli aux engagements de M. Yasser Arafat auprès du défunt premier ministre Yitzhak Rabin en s’adressant aux instances internationales. J’appelle les Palestiniens à revenir aux négociations directes, notamment aux pourparlers sur le statut définitif des territoires de Judée-Samarie (Cisjordanie) et Gaza le 17 mars», a-t-il poursuivi.
M. Lévy s’est en outre insurgé contre «les menaces de recours à la violence proférées par les Palestiniens, qui jettent une ombre inquiétante sur la suite du processus de paix».
Il a affirmé que le projet de Har Homa ne contrevient pas aux accords d’autonomie et qu’Israël «a scrupuleusement respecté ses engagements».
«Les Palestiniens devraient respecter les leurs, notamment en nous livrant des criminels auteurs de meurtres d’Israéliens, et en fermant leurs institutions qui fonctionnent illégalement à Jérusalem», a-t-il encore dit.
M. Lévy a organisé cette conférence de presse après que M. Arafat eut annoncé une rencontre urgente samedi prochain avec des diplomates américains, russes, égyptiens et européens pour évoquer «la politique intransigeante d’Israël dans le processus de paix».
L’Autorité palestinienne a lancé une vaste offensive diplomatique contre la décision d’Israël de construire un onzième quartier juif, HarHoma, dans le secteur oriental annexé de Jérusalem ainsi que contre l’ampleur insuffisante selon elle du prochain redéploiement militaire israélien en Cisjordanie.
Israël a annoncé la semaine dernière vouloir se retirer de 9% de la Cisjordanie, lors du premier de ses trois redéploiements prévus par l’accord sur Hébron du 15 janvier.
M. Arafat a qualifié ce premier retrait de «machination» et de «conspiration», et ses proches collaborateurs se sont élevés contre cette décision en soulignant qu’Israël a joué sur les mots et ne transfère en fait au contrôle exclusif de l’Autorité palestinienne que 2% du territoire de la Cisjordanie.
Sur le terrain, les Palestiniens ont grièvement blessé un soldat israélien en Cisjordanie, hier, alimentant la crainte d’une flambée de violence au moment où les relations israélo-palestiniennes traversent une grave crise.
Israéliens et Palestiniens craignent que l’attaque d’hier ne soit suivie d’autres actes de violence spontanés ou planifiés par des éléments radicaux.
«C’est ce à quoi nous devons nous attendre quand rien ne va plus dans les négociations», a déclaré le négociateur palestinien Saëb Erakat.
De violents affrontements ont opposé lundi une centaine de Palestiniens aux soldats israéliens qui protégeaient les travaux de construction d’une route reliant la colonie de Kyriat Arba au Caveau des Patriarches à Hébron.
Les responsables palestiniens ont soigneusement évité d’appeler à la violence, mais des mouvements radicaux palestiniens ont lancé des menaces contre Israël. Le président palestinien continue à tabler sur le maintien de la pression internationale contre le gouvernement israélien.
Le chef de la diplomatie israélienne David Lévy a menacé de geler le processus de paix, à cause de l’appel des Palestiniens aux Nations Unies à propos de la construction du quartier juif de Har Homa dans le secteur oriental annexé de Jérusalem.«Dans nos accords avec les Palestiniens, il est stipulé que les parties régleront directement leurs litiges, sans en appeler aux...