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Actualités - CHRONOLOGIE

Consensus Hariri-Hoss-Salam pour éviter une bataille politique aux municipales de Beyrouth (photo)

Un consensus pour éviter une «bataille politique» entre les principaux leaders sunnites de Beyrouth aux élections municipales dans la capitale est intervenu hier au cours d’une réunion «au sommet» chez le premier ministre Rafic Hariri, regroupant ce dernier et ses deux principaux rivaux des législatives de l’été dernier, l’ancien chef du gouvernement Sélim Hoss et M. Tamam Salam.
A l’issue de la rencontre, M. Hoss a fait la déclaration suivante: «La réunion a été consacrée à l’examen de la question des élections municipales, que nous avons analysée sous tous ses aspects. Nous avons évoqué le projet de loi à l’étude en ce moment et discuté de la possibilité d’adopter une vue unifiée en ce qui concerne le jour du scrutin, afin d’éviter à la capitale et aux élections de tomber dans les tiraillements politiques».
«La municipalité est une institution consacrée au service des gens. C’est pourquoi nous devons lui éviter de tels tiraillements», a-t-il souligné.
Interrogé sur le point de savoir si ses propos signifiaient que la «coalition» (entre les leaders sunnites) qui n’avait pu être formée aux législatives serait ainsi réalisée aux municipales, M. Hoss est demeuré réservé: «Ce sont deux sujets différents. Les élections législatives sont un scrutin politique alors que les municipales sont une consultation qui concerne les habitants et qui est censée être à leur service.
Toutefois, à la question de savoir si la réunion avait débouché sur une vue commune, il a indiqué que les opinions étaient «presque concordantes».
Pour sa part, M. Salam s’est déclaré «optimiste». «Les Beyrouthins seront très fiers après les élections municipales, dans la mesure où leurs chefs politiques sont en accord entre eux et les déclarations du président Hoss le prouvent», a-t-il assuré. «Si le président Hariri était présent ici avec nous en ce moment, il aurait aussi dit la même chose», selon lui.

Avec Puente

Sur un autre plan, le chef du gouvernement a reçu le nonce apostolique, Mgr Pablo Puente, avec lequel il a examiné les préparatifs de la visite du pape Jean-Paul II au Liban, prévue les 10 et 11 mai prochain. Mgr Puente a déclaré par la suite que le programme de la visite n’avait pas encore été définitivement arrêté jusqu’ici et que cette question est actuellement l’objet de consultations entre deux commissions, représentant l’une l’Etat libanais et l’autre le Vatican.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, avait annoncé samedi dernier, à son arrivée au Brésil pour une visite officielle et pastorale, qu’au cours de son séjour au Liban, le Saint-Père célébrerait une messe à l’intention des jeunes à Harissa et un autre office en un lieu qui n’a pas encore été déterminé.
M. Hariri a par ailleurs reçu M. Nabil Boustany, député maronite du Chouf, qui a indiqué avoir examiné avec le premier ministre la question du financement de la Caisse des populations déplacées. «Je lui ai transmis mon point de vue concernant les moyens de hâter ce financement, et ce afin d’empêcher tout arrêt des versements qui inciterait les personnes déplacées à doubler de tout ce que nous faisons à leur égard», a déclaré M. Boustany.
Le chef du gouvernement a en outre rencontré M. Estéphan Doueihy, député de Zghorta, et a évoqué avec lui la question de la pollution des eaux au Liban-Nord.
Enfin, M. Hariri a examiné avec M. Ahmad Fatfat, député de Dennyeh, le dossier de la décentralisation administrative
Un consensus pour éviter une «bataille politique» entre les principaux leaders sunnites de Beyrouth aux élections municipales dans la capitale est intervenu hier au cours d’une réunion «au sommet» chez le premier ministre Rafic Hariri, regroupant ce dernier et ses deux principaux rivaux des législatives de l’été dernier, l’ancien chef du gouvernement Sélim Hoss et M....