«Nous les voulons ici le plus vite possible, dès que les autorités libanaises auront achevé les procédures requises par leur législation», a déclaré M. Takaji Kunimatsu, chef de la police nationale, au cours d’une conférence de presse à Tokyo.
Il s’exprimait peu avant l’annonce par la justice libanaise de l’inculpation de cinq suspects, dont Kozo Okamoto, figure légendaire de l’Armée rouge japonaise.
«Je voudrais demander aux autorités libanaises d’effectuer (le transfert) le plus tôt possible», a-t-il ajouté, après s’être félicité de l’arrestation des cinq Japonais.
M. Kunimatsu s’est gardé de critiquer les autorités libanaises qui ont mis deux semaines à reconnaître officiellement avoir arrêté des ressortissants japonais.
«Ce délai était inévitable», a-t-il affirmé, notant que le Japon et le Liban avaient des «systèmes légaux différents».
La veille, à Damas, un émissaire japonais avait été reçu par le président syrien Hafez el-Assad au sujet des Japonais arrêtés au Liban.
M. Hiroshi Hirabayashi, chargé des relations extérieures au cabinet du premier ministre Ryutaro Hashimoto, a exposé «la question des détenus japonais au Liban et les thèses de Tokyo à ce sujet, à la lumière de ses entretiens au Liban», selon une source diplomatique japonaise à Damas.
Le chef du Cabinet du premier ministre japonais, M. Seiroku Kajiyama, a indiqué au cours d’une autre conférence de presse hier à Tokyo que M. Hirabayashi avait «obtenu la compréhension de la partie syrienne» sur une éventuelle extradition des prisonniers vers le Liban.
Selon M. Kajiyama, le président syrien a affirmé à l’émissaire japonais qu’une «interférence» d’un pays tiers ne serait pas une bonne idée.
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