Le décès du petit Alaa Nayyouf à Tripoli Communqué conjoint des ordres des médecins de Beyrouth et du Liban-Nord

Les ordres des médecins de Beyrouth et du Liban-Nord ont rappelé leur attachement à l’application de la loi tout en mettant l’accent sur la nécessité de respecter l’immunité du médecin émanant de la mission dont il est chargé au sein de la société. Ils ont tenu à souligner l’importance d’une coopération entre la justice et les ordres des médecins concernés.
Leur communiqué conjoint intervient au lendemain de la remise en liberté des deux médecins accusés de négligence dans l’affaire du décès du petit Alaa Nayyouf à Tripoli.
Les deux ordres de médecins ont exhorté les différents organes de presse à s’assurer du bien-fondé des informations qui leur parviennent avant leur publication et d’éviter de lancer des accusations injustifiées portant préjudice à la réputation des uns et des autres.
D’autre part, ils ont précisé que le petit Alaa Nayyouf est décédé une demi-heure après avoir été heurté par une voiture le 10 février dernier et transporté à l’hôpital Al-Zahraa de Tripoli où tous les soins nécessités par son état lui ont été prodigués.
Les deux ordres de médecins ont par ailleurs réitéré leur confiance dans la politique suivie par le ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié, qui s’est engagé à équiper dans les plus brefs délais des unités d’urgence sur l’ensemble du territoire libanais en vue d’éviter une réédition de tels incidents fâcheux.