C’est le président du Conseil du développement et de la reconstruction, M. Nabil el-Jisr, qui a signé pour le gouvernement libanais, alors que M. Ross Mountain signait pour les Nations Unies.
Le coût de ce programme, qui tend à assurer le développement des secteurs productifs et à implanter des cultures de substitution à la drogue dans la région de Baalbeck-Hermel, se chiffre à 12 millions de dollars qui sont fournis par le gouvernement libanais, les Nations Unies, la France et l’Italie. Quant à sa durée, elle est de deux ans courant à partir de la date de la signature.
Prenant la parole après la signature, M. Fakhoury a indiqué que l’Etat libanais a obtempéré à l’invite de la communauté internationale d’éradiquer la culture des stupéfiants dans la région de Baalbeck-Hermel mais qu’aucune assistance ne lui a été fournie par cette communauté, à l’exception de celles des Nations Unies, de la France, de l’Italie et de l’Union européenne. Il a précisé que, désormais, cette région ne recèle plus aucune plante de stupéfiant et que l’Etat s’efforce d’obtenir une assistance supplémentaire pour son développement qui atteindrait les 53 millions de dollars, montant qui avait été avancé lors de la conférence des pays donateurs à Paris en 1995.
De son côté, M. Mountain a invité les pays donateurs à assurer un surplus d’assistance au Liban. Quant à M. el-Jisr, il a estimé que la région Baalbeck-Hermel nécessite plus de développement.
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