Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Lady Di se déshabille pour la recherche

LONDRES, 25 Février (AFP). — Quatre-vingts robes de Diana seront mises aux enchères chez Christie’s à New York le 25 juin, lors d’une vente dont le produit ira intégralement à des œuvres caritatives luttant contre le sida et le cancer.
Portées pendant les quinze ans de mariage de Diana avec Charles entre 1981 et 1996, ces robes sont signées des plus grands couturiers, à commencer par Catherine Walker, designer favori de Diana, ou Hartnell, Zandra Rhodes et Bruce Oldfield, a annoncé mardi Christopher Balfour, président de Christie’s Europe.
Celui-ci a refusé d’estimer combien la vente pourrait rapporter au Royal Marsden Hospital Cancer Fund et à l’Aids Crisis Trust, mais les spécialistes parlent de plusieurs millions de dollars.
«C’est inquantifiable. Ce genre de vente est unique. Vous ne pouvez pas savoir combien les gens sont prêts à payer. Ces robes sont magiques», a-t-il dit.
Toilettes de cocktail, longues ou courtes pour le dîner, robes du soir, ces tenues ont souvent été portées dans des cérémonies officielles ou des visites à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, en France, en Allemagne, en Australie, en Thaïlande, en Hongrie, au Nigeria, au Brésil et en Inde.
L’idée de cette «vente du siècle», comme l’ont déjà baptisée les médias britanniques, est venue du prince William, 14 ans, fils aîné de Diana et futur roi d’Angleterre, a expliqué M. Balfour.
Dans une déclaration écrite, Lady Di s’est dite «extrêmement heureuse d’avoir cette occasion de lever des fonds pour des organisations caritatives» s’occupant de malades. Diana a même intenté lundi une action en diffamation contre un hebdomadaire britannique qui avait affirmé qu’elle comptait garder pour elle une partie du produit de la vente.

Embouteillage

Nombre de ces créations ont fait la «Une» de la presse mondiale comme celle en crêpe ivoire assortie d’un boléro en perle signé Catherine Walker, ou une robe-bustier en satin gris de Victor Edelstein, portée à Paris, en 1981, au palais présidentiel de l’Elysée.
C’est Diana elle-même qui a choisi les robes dont elle va se défaire, parmi lesquelles plusieurs toilettes qui n’ont été portées qu’en privé, sans être jamais photographiées.
Selon M. Balfour, le standard de Christie’s a été embouteillé dès la première annonce de cette vente.
«La princesse a d’immenses admirateurs dans le monde entier qui sont fascinés par elle, et je pense aussi que les musées voudront participer à la vente. J’ai le sentiment que les Asiatiques seront très intéressés par la collection», a affirmé Meredith Etherington-Smith, directeur du marketing.
Christie’s, qui organise la vente gracieusement, exposera les robes début juin à Londres où plusieurs galas de charité seront organisés pour la promouvoir. La présence de Diana à au moins un de ces événements est promise.
La plus célèbre tenue de Diana, sa robe de mariée, ne sera ni vendue ni offerte à un musée.
Les chroniqueurs royaux s’interrogent sur les motivations de Diana, certains croyant comprendre que la princesse désire se débarrasser de son image de portemanteau souriant pour se consacrer à des causes plus sérieuses, comme lors de son récent voyage en Angola, pour faire campagne contre les mines antipersonnel.
D’autres pensent plus simplement que les placards princiers débordent. Et aussi que l’image de l’ex-princesse a besoin d’un sérieux lifting.

LONDRES, 25 Février (AFP). — Quatre-vingts robes de Diana seront mises aux enchères chez Christie’s à New York le 25 juin, lors d’une vente dont le produit ira intégralement à des œuvres caritatives luttant contre le sida et le cancer.Portées pendant les quinze ans de mariage de Diana avec Charles entre 1981 et 1996, ces robes sont signées des plus grands couturiers, à...