Pour la quatrième fois depuis qu’il a formé son premier gouvernement en 1992, le président du Conseil, M. Rafic Hariri, sera reçu aujourd’hui au Vatican par le pape Jean-Paul II. Selon des «sources maronites» au Saint-Siège, les entretiens entre M. Hariri et le chef de l’Eglise catholique porteront sur la visite du pape au Liban, prévue en principe le 11 mai prochain, et sur le processus de paix au Proche-Orient.
M. Hariri aura ensuite des entretiens officiels avec les hauts dirigeants italiens.
Le chef du gouvernement sera reçu par Jean-Paul II en tête-à-tête à 12h (heure de Beyrouth). Selon des sources bien informées, l’entretien ne portera pas sur l’exhortation apostolique «qui a déjà été rédigée» et qui devrait être rendue publique lors de la visite du pape à Beyrouth. Les deux hommes évoqueront «les développements du processus de paix au Proche-Orient mais n’entreront pas dans les détails de la politique libanaise».
Le président du Conseil, qui est arrivé hier soir à Rome en provenance de Genève où il effectuait un séjour d’ordre privé, est accompagné par son épouse Nazek et par ses conseillers Nouhad Machnouk, Daoud Sayegh et Abdel Latif Chamma’. Les ambassadeurs du Liban à Rome, M. Yéhia Mahmassani, et au Vatican, M. Youssef Arsanios, se joindront à la délégation.
M. Hariri aura des entretiens avec le secrétaire d’Etat du Vatican, le cardinal Angelo Sodano, et avec le secrétaire de la section des rapports avec les Etats (Affaires étrangères), Mgr Jean-Louis Tauran. Il devrait aussi rencontrer le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qui se trouve à Rome depuis plus d’une semaine pour participer aux travaux du synode sur l’Asie.
Selon l’Agence nationale d’information (ANI, officielle) le pape a confirmé son intention de venir au Liban lors d’une rencontre avec l’évêque maronite de Jérusalem et des territoires occupés, Mgr Michel Sayyah. A ce jour, le Vatican n’a pas encore fixé officiellement la date de la visite de Jean-Paul II, même si les cercles du Saint-Siège ont indiqué qu’elle aura probablement lieu le 11 mai. «Enfin, mon rêve de visiter le Liban va se réaliser! C’est un beau rêve. J’ai toujours aimé ce pays pour lequel j’ai tellement prié afin qu’il soit sauvegardé ainsi que son peuple, toutes communautés confondues», a déclaré le Saint-Père en recevant Mgr Sayyah.
La balance commerciale
avec l’Italie
M. Hariri se rendra ensuite au palais présidentiel du Quirinal pour des entretiens avec le chef de l’Etat, M. Oscar Luigi Scalfaro. Dans l’après-midi il tiendra une réunion avec le premier ministre Romano Prodi avant de s’entretenir en fin de soirée avec le ministre des Affaires étrangères, M. Lamberto Dini.
Le volet politique des entretiens portera essentiellement sur les développements du processus de paix et plus particulièrement sur le rôle de l’Europe au Proche-Orient à la lumière des contacts entrepris dernièrement par la France avec les différentes parties concernées dans la région.
Les entretiens économiques seront divisés en deux volets: l’après-conférence de Washington (le Forum des amis du Liban qui s’est tenu le 16 décembre dernier) et les relations économiques bilatérales.
Concernant le premier point, l’Italie, qui était représentée à Washington par son ministre des Affaires étrangères, s’était déclarée disposée à participer au plan de redressement du Liban étalé sur cinq ans, sans fixer le montant de sa participation. Toutefois, on avait évoqué à cette époque le chiffre de 50 millions de dollars.
Sur le plan des relations économiques bilatérales, M. Hariri évoquera avec les responsables italiens la question de la balance commerciale (très déficitaire) pour Beyrouth. Le Liban importe chaque année des produits italiens d’une valeur de 900 millions de dollars, alors que ses exportations ne dépassent pas les 50 millions de dollars. Le chef du gouvernement va tenter d’obtenir un réexamen des accords commerciaux conclus entre les deux pays pour essayer d’améliorer au profit du Liban la balance commerciale.
Les entretiens porteront également sur le protocole financier de 450 millions de dollars signé entre Beyrouth et Rome. Rappelons que l’Italie finance plusieurs projets au Liban, notamment dans le domaine de la réhabilitation du réseau électrique.
M. Hariri évoquera enfin les détails de la visite de M. Prodi au Liban, prévue en principe le 18 mars.
M. Hariri aura ensuite des entretiens officiels avec les hauts dirigeants italiens.
Le chef du gouvernement sera reçu par Jean-Paul II en tête-à-tête à 12h (heure de Beyrouth). Selon des sources bien informées, l’entretien ne portera pas sur l’exhortation apostolique «qui a déjà été rédigée» et qui devrait être rendue publique lors de la visite du pape à Beyrouth. Les deux hommes évoqueront «les développements du processus de paix au Proche-Orient mais n’entreront pas dans les détails de la politique libanaise».
Le président du Conseil, qui est arrivé hier soir à Rome en provenance de Genève où il effectuait un séjour d’ordre privé, est accompagné par son épouse Nazek et par ses conseillers Nouhad Machnouk, Daoud Sayegh et Abdel Latif Chamma’. Les ambassadeurs du Liban à Rome, M. Yéhia Mahmassani, et au Vatican, M. Youssef Arsanios, se joindront à la délégation.
M. Hariri aura des entretiens avec le secrétaire d’Etat du Vatican, le cardinal Angelo Sodano, et avec le secrétaire de la section des rapports avec les Etats (Affaires étrangères), Mgr Jean-Louis Tauran. Il devrait aussi rencontrer le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qui se trouve à Rome depuis plus d’une semaine pour participer aux travaux du synode sur l’Asie.
Selon l’Agence nationale d’information (ANI, officielle) le pape a confirmé son intention de venir au Liban lors d’une rencontre avec l’évêque maronite de Jérusalem et des territoires occupés, Mgr Michel Sayyah. A ce jour, le Vatican n’a pas encore fixé officiellement la date de la visite de Jean-Paul II, même si les cercles du Saint-Siège ont indiqué qu’elle aura probablement lieu le 11 mai. «Enfin, mon rêve de visiter le Liban va se réaliser! C’est un beau rêve. J’ai toujours aimé ce pays pour lequel j’ai tellement prié afin qu’il soit sauvegardé ainsi que son peuple, toutes communautés confondues», a déclaré le Saint-Père en recevant Mgr Sayyah.
La balance commerciale
avec l’Italie
M. Hariri se rendra ensuite au palais présidentiel du Quirinal pour des entretiens avec le chef de l’Etat, M. Oscar Luigi Scalfaro. Dans l’après-midi il tiendra une réunion avec le premier ministre Romano Prodi avant de s’entretenir en fin de soirée avec le ministre des Affaires étrangères, M. Lamberto Dini.
Le volet politique des entretiens portera essentiellement sur les développements du processus de paix et plus particulièrement sur le rôle de l’Europe au Proche-Orient à la lumière des contacts entrepris dernièrement par la France avec les différentes parties concernées dans la région.
Les entretiens économiques seront divisés en deux volets: l’après-conférence de Washington (le Forum des amis du Liban qui s’est tenu le 16 décembre dernier) et les relations économiques bilatérales.
Concernant le premier point, l’Italie, qui était représentée à Washington par son ministre des Affaires étrangères, s’était déclarée disposée à participer au plan de redressement du Liban étalé sur cinq ans, sans fixer le montant de sa participation. Toutefois, on avait évoqué à cette époque le chiffre de 50 millions de dollars.
Sur le plan des relations économiques bilatérales, M. Hariri évoquera avec les responsables italiens la question de la balance commerciale (très déficitaire) pour Beyrouth. Le Liban importe chaque année des produits italiens d’une valeur de 900 millions de dollars, alors que ses exportations ne dépassent pas les 50 millions de dollars. Le chef du gouvernement va tenter d’obtenir un réexamen des accords commerciaux conclus entre les deux pays pour essayer d’améliorer au profit du Liban la balance commerciale.
Les entretiens porteront également sur le protocole financier de 450 millions de dollars signé entre Beyrouth et Rome. Rappelons que l’Italie finance plusieurs projets au Liban, notamment dans le domaine de la réhabilitation du réseau électrique.
M. Hariri évoquera enfin les détails de la visite de M. Prodi au Liban, prévue en principe le 18 mars.
Pour la quatrième fois depuis qu’il a formé son premier gouvernement en 1992, le président du Conseil, M. Rafic Hariri, sera reçu aujourd’hui au Vatican par le pape Jean-Paul II. Selon des «sources maronites» au Saint-Siège, les entretiens entre M. Hariri et le chef de l’Eglise catholique porteront sur la visite du pape au Liban, prévue en principe le 11 mai prochain, et...
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