L’herbe, qui infeste le Nil et les canaux par plaques atteignant jusqu’à 500 mètres de long, entrave la navigation et l’irrigation. Sa croissance «est contrôlée par enlèvement mécanique ou manuel, dont le coût représente chaque année plus de sept millions de dollars», selon ce rapport élaboré pour le gouvernement égyptien.
Mais cette méthode «ne permet pas de réduction significative» et la seule solution «efficace, économique et protégeant l’environnement» est le contrôle biologique par le lâcher de charançons, souligne le texte.
Cette solution réduirait le coût de la lutte de moitié mais nécessite une formation du personnel, la sélection de sites et l’information de la population locale. Des essais effectués en Egypte en 1980-82, interrompus faute d’argent, ont en effet prouvé que deux espèces de charançons étaient adaptées à la lutte contre les jacinthes.
La disponibilité d’eau pour l’irrigation est essentielle pour l’Egypte, avec ses quelque 47.000 kilomètres de canaux, mais est menacée depuis une vingtaine d’années par la prolifération des jacinthes d’eau. L’utilisation de produits chimiques pour lutter contre la plante a été stoppée en 1989, en raison des dangers pour l’environnement.
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