«Soutenez-moi sur Jérusalem»: tel est en substance le message que le premier ministre israélien a fait parvenir hier à l’opposition travailliste à laquelle il a également demandé de ne pas se livrer à ce propos à une surenchère nationaliste.
Benjamin Netanyahu a assuré à une délégation du parti travailliste qu’il recevait qu’il était déterminé en fin de compte à autoriser la construction du nouveau quartier de colonisation juive de Mar Homa, sans toutefois s’engager sur une date. Celle-ci, a fait savoir la présidence du Conseil, sera arrêtée lors de la réunion la semaine prochaine du comité ministériel sur Jérusalem. De source officieuse, on n’exclut pas la construction simultanée d’habitations arabes.
Le chef du Likoud se trouve face à un dilemme: une crise politique ou une probable flambée de violence, au moment même où sont relancées les négociations avec l’OLP. Mardi, lors de la réunion du comité ad hoc, Netanyahu avait interdit toute discussion sur le projet de Har Homa, dont le chef du Shin Beth, Ami Ayalon, a déclaré qu’il était si sensible qu’il pouvait déboucher sur une explosion de violence, même si Yasser Arafat ne le souhaitait visiblement pas.
Les partisans du projet sont prêts de leur côté à provoquer une crise gouvernementale, a commencer par Nathan Charanski, dont le parti russophone n’a soutenu Netanyahu qu’à condition que le projet soit réalisé.
Le Parti national religieux a annoncé quant à lui que ses neuf députés, dont le soutien est indispensable au gouvernement, qui n’a que six voix de majorité à la Knesset, ne prendraient plus part aux votes tant que le dossier ne serait pas tranché dans le sens qu’il souhaite.
Depuis l’occupation et l’annexion de Jérusalem-Est en juin 1967 par Israël, l’Etat a financé la construction de 40.000 logements exclusivement destinés à la population juive.
Benjamin Netanyahu a assuré à une délégation du parti travailliste qu’il recevait qu’il était déterminé en fin de compte à autoriser la construction du nouveau quartier de colonisation juive de Mar Homa, sans toutefois s’engager sur une date. Celle-ci, a fait savoir la présidence du Conseil, sera arrêtée lors de la réunion la semaine prochaine du comité ministériel sur Jérusalem. De source officieuse, on n’exclut pas la construction simultanée d’habitations arabes.
Le chef du Likoud se trouve face à un dilemme: une crise politique ou une probable flambée de violence, au moment même où sont relancées les négociations avec l’OLP. Mardi, lors de la réunion du comité ad hoc, Netanyahu avait interdit toute discussion sur le projet de Har Homa, dont le chef du Shin Beth, Ami Ayalon, a déclaré qu’il était si sensible qu’il pouvait déboucher sur une explosion de violence, même si Yasser Arafat ne le souhaitait visiblement pas.
Les partisans du projet sont prêts de leur côté à provoquer une crise gouvernementale, a commencer par Nathan Charanski, dont le parti russophone n’a soutenu Netanyahu qu’à condition que le projet soit réalisé.
Le Parti national religieux a annoncé quant à lui que ses neuf députés, dont le soutien est indispensable au gouvernement, qui n’a que six voix de majorité à la Knesset, ne prendraient plus part aux votes tant que le dossier ne serait pas tranché dans le sens qu’il souhaite.
Depuis l’occupation et l’annexion de Jérusalem-Est en juin 1967 par Israël, l’Etat a financé la construction de 40.000 logements exclusivement destinés à la population juive.
«Soutenez-moi sur Jérusalem»: tel est en substance le message que le premier ministre israélien a fait parvenir hier à l’opposition travailliste à laquelle il a également demandé de ne pas se livrer à ce propos à une surenchère nationaliste.Benjamin Netanyahu a assuré à une délégation du parti travailliste qu’il recevait qu’il était déterminé en fin de compte à...
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