Les expos de la semaine (photos)

La galerie «Station des Arts» accueille les œuvres des sœurs Léna et Hilda Kélékian: des icônes, croix, parchemins et murals d’inspiration religieuse.
En arabe, français, anglais, grec et arménien, Hilda Kélékian recopie de son écriture le «Notre Père» de Saint-Mathieu ainsi que des versets du Coran sur des parchemins décorés de motifs orientaux. Elle présente également une cinquantaine d’«arabesques» de différentes formes et dimensions, où les éléments géométriques s’organisent dans des harmonies de couleurs à effet de vitraux.
Les icônes et les croix de Léna Kélékian, tout en finesse, sont des mariages de pigments naturels et de pierres précieuses ou semi-précieuses. Un mélange de sensibilité et de spiritualité. Harmonies de couleurs chaudes, précision du trait, richesse du détail... Léna aborde l’iconographie d’un œil nouveau original. Dans ses murals, pièce unique, diptyque ou triptyque, l’artiste peint des farandoles d’anges au visage rayonnant, des saints... et s’amuse parfois à revêtir ses œuvres d’une patine d’où il se dégage une impression d’«éternité»...
Jusqu’au 28 février, Horch Kfoury-Badaro.

La galerie Bekhazi («GAB Center», rue Achrafieh) présente, jusqu’au 22 février, les toiles de Riad Fakhoury qui est également poète. Une exposition intitulée: «Révélation de la couleur dans le «soukoun»», qui regroupe 110 huiles, pastels et gouaches, fruits de 25 années d’expérience et de recherches.

Tantôt baignant dans un flou lumineux aux tons pastels, tantôt sculptées dans de généreuses touches d’huiles opaques, les peintures de Riad Fakhoury sont à la fois expression de réflexions existentielles et analyse du temps, de la mesure et de l’espace... A travers des portraits, des collages, des paysages ou des toiles abstraites, le poète tente de cerner l’homme dans toute sa complexité. Le souvenir, la prière, la souffrance sont les thèmes que l’on retrouve dans son œuvre picturale qui dégage tour à tour paix ou violence.

«Cris et chuchotements», c’est sous ce titre bergmanien que Christophe Bonacorsi expose ses œuvres récentes à la galerie Alice Mogabgab. Le peintre français présente une cinquantaine de portraits de singes, la gueule béante. On est à la fois fasciné et dérangé par ces têtes noires sans corps qui hurlent; par ces singes menaçants et à la fois inoffensifs car enfermés dans une toile. Il se dégage de cette galerie «vivante» une énergie violente qui surprend. Ces êtres qui ne cessent d’intriguer l’homme envahissent les toiles, agressifs ou pitoyables (le cou semble parfois comme arraché, sanguinolent). Selon l’expression que leur donne l’artiste, ils semblent hurler de douleur, de colère, de haine... ou bailler aux corneilles. Tête nue ou coiffés d’une auréole dorée, les primates de Bonacorsi interpellent le spectateur. Miroirs ou projections?
Jusqu’au 1er mars, avenue Charles Malek, Achrafieh.

Afin d’assurer une mise à jour permanente des confrères, la Faculté de médecine dentaire de l’USJ organise deux cycles de formation continue pour l’année à venir.
— Parodontologie: cycle progressif de trois journées les samedis 1er mars, 22 mars et 19 avril 97, incluant trois thèmes: nouveaux concepts de la maladie parodontale, la parodontologie au quotidien et le traitement chirurgical en parodontologie.
— Prothèse amovible: cycle progressif de six demi-journées le 1er mercredi après-midi de chaque mois, de février à juillet 97, portant sur les édentations partielles et totales: études de tracés et préparation de plaques, empreintes, articulateurs, montages et divers actes courants du cabinet au laboratoire.
— Endodontie: cycle progressif de cinq sessions de deux jours chacune en mars, mai, juillet, septembre et novembre 97, sur le nettoyage et la mise en forme canalaire, l’instrumentation, l’obturation, les urgences, les reprises et la chirurgie endodontique.
Places limitées - inscriptions et renseignements: Mlle Mona Daou. Tél.: 01/394600/1/2 - avant-midi.