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Actualités - CHRONOLOGIE

Greenpeace se félicite de la décision de Chehayeb d'interdire l'importation des déchets

Le porte-parole de l’organisation écologique Greenpeace, M. Fouad Hamdane, s’est félicité de la décision du ministre de l’Environnement, M. Akram Chéhayeb, d’interdire l’importation de toutes sortes de déchets dangereux ou toxiques au Liban. Il a souligné «que, grâce à la décision de M. Chéhayeb, le Liban aura honoré ses engagements pris dans le cadre du traité de Bâle ratifié par le Parlement libanais et devenu exécutoire en date du 4 novembre 1994».
M. Chéhayeb a pris cette décision le 17 décembre 1996. Elle ne devra cependant entrer en vigueur qu’après sa publication dans le journal officiel avant la fin du mois en cours.
M. Hamdane a estimé «qu’à présent, les autorités libanaises traitent l’affaire du commerce des déchets avec beaucoup de transparence et coopèrent avec l’organisation Greenpeace pour régler ce problème». «Par sa décision d’interdire définitivement l’importation de déchets au Liban, M. Chéhayeb a fait comprendre aux personnes s’adonnant à ce commerce que le Liban n’est pas un dépotoir», a encore dit M. Hamdane.

La liste verte

Par décision du ministre de l’Environnement, il est strictement interdit d’importer des déchets en vue de leur élimination au Liban.
Il est également interdit d’importer des déchets destinés au recyclage et appartenant à la première catégorie (c’est-à-dire la liste verte, une nomenclature adoptée par les pays de l’UE) autrement que par l’intermédiaire d’établissements industriels classés ayant obtenu une autorisation pour le recyclage des déchets.
Il est de même strictement interdit d’importer des déchets appartenant à la deuxième catégorie (la liste orange, c’est-à-dire les déchets plastiques mixtes dangereux) ou à la troisième catégorie (la liste rouge, c’est-à-dire les déchets industriels toxiques).
Selon la décision du ministre, les établissements autorisés à importer des déchets appartenant à la première catégorie devront présenter des documents officiels émis par les autorités du pays d’origine et certifiant qu’elles consentent à l’exportation des déchets qui ne sont ni dangereux ni toxiques.
Ces importateurs sont censés par ailleurs prouver que ces déchets sont recyclables et qu’ils disposent au Liban des moyens techniques adéquats pour le recyclage des déchets importés.
Le porte-parole de l’organisation écologique Greenpeace, M. Fouad Hamdane, s’est félicité de la décision du ministre de l’Environnement, M. Akram Chéhayeb, d’interdire l’importation de toutes sortes de déchets dangereux ou toxiques au Liban. Il a souligné «que, grâce à la décision de M. Chéhayeb, le Liban aura honoré ses engagements pris dans le cadre du traité...