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Actualités - CHRONOLOGIE

Le test pour l'entrée à certaines facultés Concertations entre Hobeiche et les ordres des professions libérales

Le test d’aptitude auquel seront soumis tous les bacheliers postulant à des études de droit, de génie ou de médecine, à partir de cette année, a fait l’objet hier d’une réunion qu’a tenue le ministre de l’Enseignement supérieur, M. Fawzi Hobeiche, avec les présidents des ordres concernés, en l’occurrence: Dr Fayek Younes (médecins), Dr Sami Chartouni (dentistes), Dr Ghassan Amine (Pharmaciens), M. Assem Salam (ingénieurs) et Chakib Kortbaoui (avocats).
La principale pierre d’achoppement à la concrétisation de ce projet reste, semble-t-il, l’attitude rétive des universités. Le porte-parole des ordres susmentionnés, M. Kortbaoui, a commenté cette prise de position en affirmant à sa sortie de la réunion: «Il y a un décret à ce sujet et les décrets sont faits pour être appliqués». Il a toutefois nuancé sa déclaration en ajoutant: «Personne n’est là pour exercer des pressions. Nous essayons d’améliorer le niveau de l’éducation au Liban en collaboration avec les universités». De son côté, le ministre Hobeiche a précisé à ce propos: «Le 3 mars prochain, nous tiendrons une réunion à laquelle seront conviés les recteurs des universités concernés (...) et les présidents des ordres des professions libérales pour nous entendre sur tous les points».
Rappelons que le test d’aptitude en question est élaboré par le ministère de l’Enseignement supérieur. Le candidat doit obtenir au minimum une moyenne de 12/20 pour être admis dans une faculté de droit, de génie, de médecine, de pharmacie ou d’art dentaire, le but étant, selon M. Hobeiche, de relever le niveau général de l’éducation scolaire et universitaire.
D’autre part, le ministre n’a pas écarté l’éventualité d’un amendement de certains points du décret. Il a en outre indiqué que les lacunes pourraient être comblées à la lumière de la réunion du 3 mars.
A la question de savoir s’il était possible de baisser la moyenne exigée à moins de 12/20, M. Hobeiche a répondu: «Nous nous mettrons d’accord sur cette question lors de la prochaine réunion. Nous soumettrons le résultat de nos concertations au Conseil des ministres, car en définitive c’est lui qui décide».
Prié de préciser la nature des lacunes qui existent dans le décret relatif à ce test, le ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré: «Le problème est surtout un problème de timing. Entreprendrons-nous ce test avant ou après le bac deuxième partie?» Rappelons que, conformément au décret, la date du test devrait être fixée entre le 10 mai et le 10 juin. Et si l’on insiste à baisser la moyenne exigée? «Tous les points seront discutés le 3 mars prochain, mais je ne crois pas que les universités ou les ordres désirent une baisse du niveau universitaire au Liban. Pour cette raison, je ne pense pas qu’on ait l’intention de baisser la moyenne», a-t-il dit.
Sur un autre plan, M. Hobeiche a déclaré que les doyens de l’Université libanaise seront bientôt nommés.

L’opinion des ordres

Prenant la parole au nom des présidents des ordres concernés, M. Chakib Kortbaoui, a déclaré pour sa part: «Nul ne doit s’imaginer que ce test d’aptitude a été élaboré pour limiter le nombre d’étudiants. Il vise simplement à améliorer le niveau de l’éducation».
A la question de savoir si la possibilité d’abolir ce test ou de baisser la moyenne de 12/20 était envisagée, M. Kortbawi a répondu par la négative. «Nous examinons actuellement l’aspect pratique de l’application du décret», a-t-il dit avant de préciser sur un ton catégorique: «La prochaine réunion à laquelle seront conviés les recteurs des universités n’aura pas pour objet la discussion de l’éventualité de la suppression du test ou d’une baisse de la moyenne exigée».
Interrogé sur l’existence d’un différend à ce sujet entre les universités et les professions libérales, M. Kortbawi a répondu: «Aujourd’hui, chacun de nous a son propre point de vue mais nous avons le même but, à savoir, améliorer le niveau».
Le test d’aptitude auquel seront soumis tous les bacheliers postulant à des études de droit, de génie ou de médecine, à partir de cette année, a fait l’objet hier d’une réunion qu’a tenue le ministre de l’Enseignement supérieur, M. Fawzi Hobeiche, avec les présidents des ordres concernés, en l’occurrence: Dr Fayek Younes (médecins), Dr Sami Chartouni (dentistes),...