Si Boris Eltsine est «apte au travail», il n’en reste pas moins que les effets de la double pneumonie contractée début janvier «se font toujours sentir» et sa grippe «a laissé des traces», a affirmé le président du Conseil de la Fédération Egor Stroev, après une rencontre avec le chef de l’Etat russe.
A l’occasion de cette rencontre, M. Eltsine a fait une déclaration télévisée, la première depuis le Nouvel An, en promettant aux retraités qui travaillent que leurs pensions ne seront pas supprimées.
M. Eltsine, qui était filmé par la télévision, a pris la parole pour s’adresser aux retraités, après que le président du fonds des pensions Vassili Bartchouk eut annoncé que les retraités touchant un salaire cesseraient de percevoir leurs retraites.
«Bartchouk, il n’y a pas d’autre mot, lâche à la télé qu’on supprime les pensions pour les retraités qui travaillent. Sur quelle base, qui en a parlé, où est-ce que ça a été dit, dans quels plans est-ce que ça se trouve? Ni le président, ni le gouvernement, ni le Conseil de la Fédération, ni la Douma, personne ne pense à cela», a dit M. Eltsine.
«Je demande aux retraités de rester calmes. Je dis fermement, au nom du président, que cela ne sera pas, que les retraités qui travaillent garderont leurs retraites. Aujourd’hui, demain, après-demain, aussi longtemps que nous vivrons», a-t-il assuré.
Les brèves images montrées à la télévision, reprises par les deux chaînes publiques, montraient un Boris Eltsine visiblement fatigué, les deux mains cachées sous son bureau et le regard étrangement dirigé vers le bas, semblant fixer un point invisible devant lui.
Agé de 66 ans, Boris Eltsine se remet lentement d’une pneumonie contractée deux mois après son opération à cœur ouvert. Admis à l’hôpital le 8 janvier, il en est sorti douze jours plus tard pour gagner Gorki-9, une résidence officielle située dans la proche banlieue de Moscou.
Il a fait depuis cinq brèves apparitions au Kremlin, celle de jeudi comprise.
Dimanche, il s’est entretenu durant trois heures avec son homologue français à Novo-Ogariovo, une autre résidence officielle située à l’extérieur de la capitale.
Jacques Chirac avait indiqué par la suite avoir été «impressionné par la rapidité de son rétablissement», phrase ironiquement qualifiée par l’hebdomadaire «Moskovskie Novosti» (Nouvelles de Moscou) de «citation de la semaine».
Exception faite des quelques mots prononcés dimanche au début de son entrevue avec le président français, la déclaration télévisée de jeudi est la première que fait Boris Eltsine depuis fin décembre.
L’agence RIA-Novosti indique, de source proche du Kremlin, qu’il recevra aujourd’hui vendredi le chef de son administration, Anatoli Tchoubaïs. Ce dernier lui rendra compte notamment de sa participation au Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
A l’occasion de cette rencontre, M. Eltsine a fait une déclaration télévisée, la première depuis le Nouvel An, en promettant aux retraités qui travaillent que leurs pensions ne seront pas supprimées.
M. Eltsine, qui était filmé par la télévision, a pris la parole pour s’adresser aux retraités, après que le président du fonds des pensions Vassili Bartchouk eut annoncé que les retraités touchant un salaire cesseraient de percevoir leurs retraites.
«Bartchouk, il n’y a pas d’autre mot, lâche à la télé qu’on supprime les pensions pour les retraités qui travaillent. Sur quelle base, qui en a parlé, où est-ce que ça a été dit, dans quels plans est-ce que ça se trouve? Ni le président, ni le gouvernement, ni le Conseil de la Fédération, ni la Douma, personne ne pense à cela», a dit M. Eltsine.
«Je demande aux retraités de rester calmes. Je dis fermement, au nom du président, que cela ne sera pas, que les retraités qui travaillent garderont leurs retraites. Aujourd’hui, demain, après-demain, aussi longtemps que nous vivrons», a-t-il assuré.
Les brèves images montrées à la télévision, reprises par les deux chaînes publiques, montraient un Boris Eltsine visiblement fatigué, les deux mains cachées sous son bureau et le regard étrangement dirigé vers le bas, semblant fixer un point invisible devant lui.
Agé de 66 ans, Boris Eltsine se remet lentement d’une pneumonie contractée deux mois après son opération à cœur ouvert. Admis à l’hôpital le 8 janvier, il en est sorti douze jours plus tard pour gagner Gorki-9, une résidence officielle située dans la proche banlieue de Moscou.
Il a fait depuis cinq brèves apparitions au Kremlin, celle de jeudi comprise.
Dimanche, il s’est entretenu durant trois heures avec son homologue français à Novo-Ogariovo, une autre résidence officielle située à l’extérieur de la capitale.
Jacques Chirac avait indiqué par la suite avoir été «impressionné par la rapidité de son rétablissement», phrase ironiquement qualifiée par l’hebdomadaire «Moskovskie Novosti» (Nouvelles de Moscou) de «citation de la semaine».
Exception faite des quelques mots prononcés dimanche au début de son entrevue avec le président français, la déclaration télévisée de jeudi est la première que fait Boris Eltsine depuis fin décembre.
L’agence RIA-Novosti indique, de source proche du Kremlin, qu’il recevra aujourd’hui vendredi le chef de son administration, Anatoli Tchoubaïs. Ce dernier lui rendra compte notamment de sa participation au Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
Si Boris Eltsine est «apte au travail», il n’en reste pas moins que les effets de la double pneumonie contractée début janvier «se font toujours sentir» et sa grippe «a laissé des traces», a affirmé le président du Conseil de la Fédération Egor Stroev, après une rencontre avec le chef de l’Etat russe.A l’occasion de cette rencontre, M. Eltsine a fait une...
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